Chroniques d'une photographe,specialiste des droits humains en Palestine et ailleurs, Chronicles of a French photographer, specialist in human rights, in Palestine and elsewhere
Wednesday, June 21, 2006
Photos de Al Rowwad
(c) Anne paq/ tourbillonphoto.com
Photos de la troupe des jeunes Palestiniens du centre culturel Al Rowwad. en tournée en belgique et en France cet été.
Voir textes et photos ci dessous.
Programme de la tournée Al-Rowwad
Voir aussi textes et photos dans blogs précédents.
*Al Rowwad et la Société des Amis d’Al Rowwad présentent
"Nous sommes les enfants du camp"
II ème Edition
Du 15 juin au 30 août 2006
“Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre.” (Correspondance entre A. Einstein et S. Freud, 1932)
Après le succès rencontré par leur tournée en France en 2003, la troupe du Théâtre d’Enfants d’Al Rowwad revient avec une nouvelle version de leur pièce, "Nous sommes les enfants du camps". Ils seront accompagnés par cinq jeunes musiciens de Naplouze qui joueront de l’oud, de l’orgue et du violon.
Agés de 10 à 16 ans, les enfants incarnent tour à tour le rôle de leurs grands-parents, de leur parents et enfin le leur, retraçant ainsi l’histoire de la « Naqba », (« Catastrophe » en arabe) : l’exil forcé de toute une partie de leur peuple à partir de 1948, les guerres d’Israël, les Intifadas…, et, toujours, le quotidien de l’occupation et la vie qui continue.
Une pièce de 75 minutes écrite et mise en scène par Abdelfattah Abu-Srour.
Biologiste de métier et francophone, Abdelfattah Abu-Srour a fondé il y a huit ans le centre culturel d’Al Rowwad (« Les Pionniers » en arabe) dans le camp de réfugiés d’Aida, à Bethlehem. Avec une petite équipe de bénévoles, il tente de redonner espoir aux enfants en créant des conditions propices pour jouer, s’exprimer, apprendre et créer, bref, grandir, malgré l’occupation, l’humiliation et les couvre-feux.
Dates des représentations :
JUIN
15 : Sarcelles
16: Paris Jolie Môme (St Denis)
18 : Soisson
20-24 : Belgique (Tournai/Mousron, Namur, Bruxelles, Liège)
25-28 : Paris Epée de Bois le 25, Gennevilliers le 27, Juvisy le 28
29: Chartres
JUILLET
1: Le Mans
3 : Poitiers
5-6 : Bordeaux (à Cenon)
7: Brive-la-Gaillarde
9: Clermont-Ferrand
11 : Vaulx en Velin
13 : Givors
15: Montélimar
17 : Aubagne
19-23 : Briançon
25-29 : Sud (Nice le 25, Marseille les 26 et 27, Avignon les 28 et 29)
30 : Les Corbieres
Pour plus d’informations : http://amis-alrowwad.org
Contact presse :
Société des Amis du Théâtre Al-Rowwad - 24, rue Custine - 75018 Paris
Tél. (Wassila): 06 28 70 30 98
E-mail : wassilasatouri@yahoo.fr
*Al Rowwad et la Société des Amis d’Al Rowwad présentent
"Nous sommes les enfants du camp"
II ème Edition
Du 15 juin au 30 août 2006
“Tout ce qui travaille au développement de la culture travaille aussi contre la guerre.” (Correspondance entre A. Einstein et S. Freud, 1932)
Après le succès rencontré par leur tournée en France en 2003, la troupe du Théâtre d’Enfants d’Al Rowwad revient avec une nouvelle version de leur pièce, "Nous sommes les enfants du camps". Ils seront accompagnés par cinq jeunes musiciens de Naplouze qui joueront de l’oud, de l’orgue et du violon.
Agés de 10 à 16 ans, les enfants incarnent tour à tour le rôle de leurs grands-parents, de leur parents et enfin le leur, retraçant ainsi l’histoire de la « Naqba », (« Catastrophe » en arabe) : l’exil forcé de toute une partie de leur peuple à partir de 1948, les guerres d’Israël, les Intifadas…, et, toujours, le quotidien de l’occupation et la vie qui continue.
Une pièce de 75 minutes écrite et mise en scène par Abdelfattah Abu-Srour.
Biologiste de métier et francophone, Abdelfattah Abu-Srour a fondé il y a huit ans le centre culturel d’Al Rowwad (« Les Pionniers » en arabe) dans le camp de réfugiés d’Aida, à Bethlehem. Avec une petite équipe de bénévoles, il tente de redonner espoir aux enfants en créant des conditions propices pour jouer, s’exprimer, apprendre et créer, bref, grandir, malgré l’occupation, l’humiliation et les couvre-feux.
Dates des représentations :
JUIN
15 : Sarcelles
16: Paris Jolie Môme (St Denis)
18 : Soisson
20-24 : Belgique (Tournai/Mousron, Namur, Bruxelles, Liège)
25-28 : Paris Epée de Bois le 25, Gennevilliers le 27, Juvisy le 28
29: Chartres
JUILLET
1: Le Mans
3 : Poitiers
5-6 : Bordeaux (à Cenon)
7: Brive-la-Gaillarde
9: Clermont-Ferrand
11 : Vaulx en Velin
13 : Givors
15: Montélimar
17 : Aubagne
19-23 : Briançon
25-29 : Sud (Nice le 25, Marseille les 26 et 27, Avignon les 28 et 29)
30 : Les Corbieres
Pour plus d’informations : http://amis-alrowwad.org
Contact presse :
Société des Amis du Théâtre Al-Rowwad - 24, rue Custine - 75018 Paris
Tél. (Wassila): 06 28 70 30 98
E-mail : wassilasatouri@yahoo.fr
Monday, June 19, 2006
A ne pas manquer- Piece de theatre et expo des jeunes palestiniens du camp de refugies de Aida
Ne manquez pas cet été la tournée en Belgique et en France de la troupe de jeunes palestiniens du centre Al-Rowwad du camp de Aida. Ils présentent une pièce de théâtre et une exposition photo.
« Notre education est notre façon de résister » nous ont dit les jeunes Palestiniens du centre culturel Al-Rowwad lors de notre projet photo.
Avec une quebecoise, j’ai travaillé pendant deux mois avec neuf jeunes de 12 à 17 ans y ont participé : Issa Nour, Jihad, Ahmed, Mohanad, Husam, Mahmoud, Raneen, Saja et Issa Ismael.
Le projet était simple : à l’aide de la photo, les jeunes palestiniens vont pouvoir dire leur histoire, à leur façon.
A l’aide de seulement deux appareils photo numériques, les jeunes photographes ont ainsi contemplé leur propre environnement avec des yeux neufs. Certains thèmes tels que « les jeux et les activités des enfants au camp », « les activités que je fais avec mes amis », « mon école », « ma maison » et « les personnes que j'aime » leur furent proposés. D'autres photos furent aussi prises librement. Le groupe a sélectionné une cinquantaine de photos parmi les centaines. Les légendes, qu'ils ont écrites eux-mêmes, rendent les images encore plus parlantes.
L'exposition donne un aperçu unique de leur communauté, de la vie dans le camp et de leur vision face à la situation en Palestine. Avec plus de 4,000 habitants, le camp est surpeuplé et les jeunes n'ont aucune aire de jeu à part les rues très étroites et les toits des maisons. La construction récente du Mur tout près des maisons et des écoles du camp a considérablement affecté la population qui subit continuellement des incursions militaires israéliennes. Le Mur est ici situé loin de la ligne verte et, avec sa construction, les jeunes ont perdu l’accès aux champs d’oliviers dans lesquels ils avaient l’habitude de jouer. Depuis le début de la deuxième Intifada, des centaines de personnes ont été blessées dont de nombreux enfants. Une majorité de la population est au chômage. Le plan de construction d’une synagogue, à quelques mètres seulement de camp, laisse à présager une dégradation de la situation.
Un jeune de notre groupe a photographié un cerf-volant et nous a expliqué qu'ici, au camp, le ciel est son seul terrain de jeux. Un autre a choisi de photographier deux oiseaux sur le mur. Il voulait dire à quel point il aimerait que tous les Palestiniens soient libres comme eux.
On ne peut échapper à la réalité de l’occupation. Une fois, les jeunes n’ont pas pu réaliser leur exercice car les soldats étaient rentrés dans le camp. C’est très fréquent. Quelquefois les soldats rentrent pour arrêter des gens, mais d’autres fois il s’agit de simples provocations. Il y a quelques semaines, alors que je me promenais vers la tombe de rachel (sire pour les trois religions transformé en synagogue et en véritable bunker militaire), j’ai entendu un soldat hurler « sharmouta! Sharmouta! », en direction du camp. Cela veut dire « putain » en arabe. Ensuite les soldats sont rentrés et j’ai entendu les tirs des gaz lacrymogènes. Quelques semaines aussi avant le début de notre projet, un des jeunes de notre groupe Husam alors qu’il filmait des clashes avec les soldats a pris une balle en caoutchouc sur la tempe; a quelques centimètres près, son œil y passait..
Peu importe où vous vous trouvez dans le camp, les yeux buttent sur le Mur qui bloque leurs horizons, dans tous les sens du terme. Avec les tours militaires qui vous observent sans cesse, les immeubles transformés en installations militaires. Mais les jeunes ne se laissent pas abattre. Un des jeunes a pris comme photo un jeune palestiniens à côté de la tour militaire. Il a su jouer sur la perspective de la prise de vue de façon à ce que le jeune apparaisse comme plus grand que la tour. Selon ses mots, pour dire que « nous sommes ici et que, quoiqu’il arrive, nous allons rester la ». Oui ces jeunes sont plus grands que cela.. leurs photos sont touchantes. Nopus voulons montrer en quoi l’occupation nous fait souffrir mais finalement elles vont plus loin que cela. Les photos montrent qui ils sont. On perçoit leur souffrance, leurs révoltes, mais au-dela, leur profonde humanité; comme à travers les photos qu’ils ont pris de leurs amis. « Nous n’avons rien à faire! » répètent-ils…Mais les sourires, les rires; les jeux simples comme les billes, ou des photos de cache-cache, le regard tendre qu’ils posent sur les leurs témoignent de leur solidarité, et brisent les clichés…
Ces jeunes – à travers les photos et les textes- nous ouvrent leurs cœurs, saurons nous les écouter?
L’exposition, intitulée « nous sommes les photographes, nous sommes Palestiniens et nous sommes le futur" sera d'abord présentée à la communauté du camp puis elle suivra ensuite la troupe de théâtre du centre Al-Rowwad en tournée en Belgique et France cet été, avec certains des jeunes photographes. Le Centre Al-Rowwad Al-Rowwad est un centre culturel indépendant qui propose des activités artistiques et culturelles aux jeunes Palestiniens, dans le camp de réfugiés de Aida. Le centre Al Rowwad a monté avec eux une piece de theatre qui vraiment est a ne pas manquer; le spectacle est de 75 minutes. la piece retrace leur histoire, l'histoire des refugies jusqu'a aujourd hui. avec aussi de la musique et de la danse. La piece va etre montrée en Belgique, et en France, dont le 9 juillet à clermont§ferrand.
Voir le programme ci-dessous. , renseignez vous pour les reservations, car les salles seront pleines. Merci de faire circuler.
Voir programme et photos dans messages precedents
« Notre education est notre façon de résister » nous ont dit les jeunes Palestiniens du centre culturel Al-Rowwad lors de notre projet photo.
Avec une quebecoise, j’ai travaillé pendant deux mois avec neuf jeunes de 12 à 17 ans y ont participé : Issa Nour, Jihad, Ahmed, Mohanad, Husam, Mahmoud, Raneen, Saja et Issa Ismael.
Le projet était simple : à l’aide de la photo, les jeunes palestiniens vont pouvoir dire leur histoire, à leur façon.
A l’aide de seulement deux appareils photo numériques, les jeunes photographes ont ainsi contemplé leur propre environnement avec des yeux neufs. Certains thèmes tels que « les jeux et les activités des enfants au camp », « les activités que je fais avec mes amis », « mon école », « ma maison » et « les personnes que j'aime » leur furent proposés. D'autres photos furent aussi prises librement. Le groupe a sélectionné une cinquantaine de photos parmi les centaines. Les légendes, qu'ils ont écrites eux-mêmes, rendent les images encore plus parlantes.
L'exposition donne un aperçu unique de leur communauté, de la vie dans le camp et de leur vision face à la situation en Palestine. Avec plus de 4,000 habitants, le camp est surpeuplé et les jeunes n'ont aucune aire de jeu à part les rues très étroites et les toits des maisons. La construction récente du Mur tout près des maisons et des écoles du camp a considérablement affecté la population qui subit continuellement des incursions militaires israéliennes. Le Mur est ici situé loin de la ligne verte et, avec sa construction, les jeunes ont perdu l’accès aux champs d’oliviers dans lesquels ils avaient l’habitude de jouer. Depuis le début de la deuxième Intifada, des centaines de personnes ont été blessées dont de nombreux enfants. Une majorité de la population est au chômage. Le plan de construction d’une synagogue, à quelques mètres seulement de camp, laisse à présager une dégradation de la situation.
Un jeune de notre groupe a photographié un cerf-volant et nous a expliqué qu'ici, au camp, le ciel est son seul terrain de jeux. Un autre a choisi de photographier deux oiseaux sur le mur. Il voulait dire à quel point il aimerait que tous les Palestiniens soient libres comme eux.
On ne peut échapper à la réalité de l’occupation. Une fois, les jeunes n’ont pas pu réaliser leur exercice car les soldats étaient rentrés dans le camp. C’est très fréquent. Quelquefois les soldats rentrent pour arrêter des gens, mais d’autres fois il s’agit de simples provocations. Il y a quelques semaines, alors que je me promenais vers la tombe de rachel (sire pour les trois religions transformé en synagogue et en véritable bunker militaire), j’ai entendu un soldat hurler « sharmouta! Sharmouta! », en direction du camp. Cela veut dire « putain » en arabe. Ensuite les soldats sont rentrés et j’ai entendu les tirs des gaz lacrymogènes. Quelques semaines aussi avant le début de notre projet, un des jeunes de notre groupe Husam alors qu’il filmait des clashes avec les soldats a pris une balle en caoutchouc sur la tempe; a quelques centimètres près, son œil y passait..
Peu importe où vous vous trouvez dans le camp, les yeux buttent sur le Mur qui bloque leurs horizons, dans tous les sens du terme. Avec les tours militaires qui vous observent sans cesse, les immeubles transformés en installations militaires. Mais les jeunes ne se laissent pas abattre. Un des jeunes a pris comme photo un jeune palestiniens à côté de la tour militaire. Il a su jouer sur la perspective de la prise de vue de façon à ce que le jeune apparaisse comme plus grand que la tour. Selon ses mots, pour dire que « nous sommes ici et que, quoiqu’il arrive, nous allons rester la ». Oui ces jeunes sont plus grands que cela.. leurs photos sont touchantes. Nopus voulons montrer en quoi l’occupation nous fait souffrir mais finalement elles vont plus loin que cela. Les photos montrent qui ils sont. On perçoit leur souffrance, leurs révoltes, mais au-dela, leur profonde humanité; comme à travers les photos qu’ils ont pris de leurs amis. « Nous n’avons rien à faire! » répètent-ils…Mais les sourires, les rires; les jeux simples comme les billes, ou des photos de cache-cache, le regard tendre qu’ils posent sur les leurs témoignent de leur solidarité, et brisent les clichés…
Ces jeunes – à travers les photos et les textes- nous ouvrent leurs cœurs, saurons nous les écouter?
L’exposition, intitulée « nous sommes les photographes, nous sommes Palestiniens et nous sommes le futur" sera d'abord présentée à la communauté du camp puis elle suivra ensuite la troupe de théâtre du centre Al-Rowwad en tournée en Belgique et France cet été, avec certains des jeunes photographes. Le Centre Al-Rowwad Al-Rowwad est un centre culturel indépendant qui propose des activités artistiques et culturelles aux jeunes Palestiniens, dans le camp de réfugiés de Aida. Le centre Al Rowwad a monté avec eux une piece de theatre qui vraiment est a ne pas manquer; le spectacle est de 75 minutes. la piece retrace leur histoire, l'histoire des refugies jusqu'a aujourd hui. avec aussi de la musique et de la danse. La piece va etre montrée en Belgique, et en France, dont le 9 juillet à clermont§ferrand.
Voir le programme ci-dessous. , renseignez vous pour les reservations, car les salles seront pleines. Merci de faire circuler.
Voir programme et photos dans messages precedents
A travers leurs regards- les photos des jeunes palestiniens de Aida
Saturday, June 17, 2006
Israeli guilt and denial
Revealed: the shrapnel evidence that points to Israel's guilt
By Donald Macintyre in Beit Lahiya, Gaza
Published: 14 June 2006
Israel has dismissed continuing calls for an independent international inquiry into the beachfront explosion which killed seven members of a Palestinian family in Gaza last Friday after its own internal military investigation decided it was not responsible for the blast.
As the military investigation team insisted that artillery fire had stopped by the time the explosion occurred and suggested it had been caused by a bomb planted in the sand, Amir Peretz, the Defence Minister, declared: " The accumulating evidence proves that this incident was not due to Israeli forces."
But the official interpretation was strongly challenged by a former Pentagon battle damage expert who has surveyed the scene of the beach explosion. He said yesterday that "all the evidence points" to a 155mm Israeli land-based artillery shell as its cause.
Marc Garlasco, who worked in war zones including Iraq and Kosovo during his seven-year stint in the US Department of Defence, called for an independent investigation into the killings after concluding that shell fragments and shrapnel from the site, the size and distribution of the craters on the beach, and the type of injuries sustained by the victims made Israeli shelling easily the likeliest cause.
His assessment came as at least another seven civilians, including two children, as well as two Islamic Jihad militants, were killed in a double Israeli missile strike on a VW van in the densely populated Zeitoun district of Gaza City yesterday. The two children were hit at a nearby house by flying shrapnel and the civilian dead included three medical workers from a nearby children's hospital who rushed to help after hearing the first explosion.
Israel said the militants had been on their way to launch Katyusha rockets which have a much longer range than the Qassam rockets normally fired from Gaza into Israel. One of the two dead Islamic Jihad militants was Hamoud Wadiya, described as the top rocket launcher in the faction. Mr Peretz said before the strike that Israel was resuming operations "to protect the citizens of Israel" after a pause caused by what he had acknowledged had been "the international storm" over the civilian deaths at the Beit Lahia beach last Friday.
The debate over the beach explosion is unlikely to die down however. Mr Garlasco who is now the senior military analyst for Human Rights Watch, said yesterday: "Of course I can't be completely conclusive but all the evidence points to its being a 155mm Israeli shell which killed the Palestinians on the beach."
Mr Garlasco said that most of the serious injuries of the victims in the Gaza hospitals that he had visited were to the torsos and heads, which were inconsistent with a land mine or of a bomb embedded in the sand. "If this had been a landmine I would have expected to see serious leg injuries," he said. Mr Garlasco said that while he could not rule out the theoretical possibility that Palestinian militants had rigged up an unexploded 155mm shell to make an explosive device of their own, that too would have normally produced many more severe leg injuries.
Mr Garlasco produced a four to five-inch, mainly blackened shell fragment which he collected about 100 yards from the scene of the explosion and in which the figures 55 and the letters "mm" are clearly discernible. While acknowledging that this was not itself definite proof that the shell had killed the Palestinians he said some fragments and shrapnel which the Palestinian police explosives department say they took from the scene where the victims were killed were definitely from a 155mm shell.
Mr Garlasco who accompanied a small group of journalists to the Beit Lahia beach, pointed to three separate craters, each covered in a whitish powder, which he said were fresh, one of which was at the spot where witnesses agree the fatal blast occurred, and the two others separated it from it by about 120 and 250 yards. Mr Garlasco added: "It would be a really ridiculous coincidence if there is active shelling and then suddenly an IED [improvised explosive device] goes off."
The military have admitted firing earlier in the area but now say that the explosion occurred between 4.47 and 5.10pm, when it says firing had stopped. An ambulance driver from the nearby al-Awda hospital, Khaled Abu Sada, said that he first took a call about the emergency at 4.50pm.
The military did not explicitly repeat claims in earlier leaks that Hamas had planted the device or say whether it was a dud shell. It says that shrapnel taken from the bodies of victims being treated in Israeli hospitals was not from a 150mm shell. But Mr Garlasco said that copper-lined shrapnel taken from two injured girls who had been in a car at the time of the blast and from the car itself were consistent with such a shell fired by a M109 howitzer.
Mr Garlasco ruled out the possibility that
By Donald Macintyre in Beit Lahiya, Gaza
Published: 14 June 2006
Israel has dismissed continuing calls for an independent international inquiry into the beachfront explosion which killed seven members of a Palestinian family in Gaza last Friday after its own internal military investigation decided it was not responsible for the blast.
As the military investigation team insisted that artillery fire had stopped by the time the explosion occurred and suggested it had been caused by a bomb planted in the sand, Amir Peretz, the Defence Minister, declared: " The accumulating evidence proves that this incident was not due to Israeli forces."
But the official interpretation was strongly challenged by a former Pentagon battle damage expert who has surveyed the scene of the beach explosion. He said yesterday that "all the evidence points" to a 155mm Israeli land-based artillery shell as its cause.
Marc Garlasco, who worked in war zones including Iraq and Kosovo during his seven-year stint in the US Department of Defence, called for an independent investigation into the killings after concluding that shell fragments and shrapnel from the site, the size and distribution of the craters on the beach, and the type of injuries sustained by the victims made Israeli shelling easily the likeliest cause.
His assessment came as at least another seven civilians, including two children, as well as two Islamic Jihad militants, were killed in a double Israeli missile strike on a VW van in the densely populated Zeitoun district of Gaza City yesterday. The two children were hit at a nearby house by flying shrapnel and the civilian dead included three medical workers from a nearby children's hospital who rushed to help after hearing the first explosion.
Israel said the militants had been on their way to launch Katyusha rockets which have a much longer range than the Qassam rockets normally fired from Gaza into Israel. One of the two dead Islamic Jihad militants was Hamoud Wadiya, described as the top rocket launcher in the faction. Mr Peretz said before the strike that Israel was resuming operations "to protect the citizens of Israel" after a pause caused by what he had acknowledged had been "the international storm" over the civilian deaths at the Beit Lahia beach last Friday.
The debate over the beach explosion is unlikely to die down however. Mr Garlasco who is now the senior military analyst for Human Rights Watch, said yesterday: "Of course I can't be completely conclusive but all the evidence points to its being a 155mm Israeli shell which killed the Palestinians on the beach."
Mr Garlasco said that most of the serious injuries of the victims in the Gaza hospitals that he had visited were to the torsos and heads, which were inconsistent with a land mine or of a bomb embedded in the sand. "If this had been a landmine I would have expected to see serious leg injuries," he said. Mr Garlasco said that while he could not rule out the theoretical possibility that Palestinian militants had rigged up an unexploded 155mm shell to make an explosive device of their own, that too would have normally produced many more severe leg injuries.
Mr Garlasco produced a four to five-inch, mainly blackened shell fragment which he collected about 100 yards from the scene of the explosion and in which the figures 55 and the letters "mm" are clearly discernible. While acknowledging that this was not itself definite proof that the shell had killed the Palestinians he said some fragments and shrapnel which the Palestinian police explosives department say they took from the scene where the victims were killed were definitely from a 155mm shell.
Mr Garlasco who accompanied a small group of journalists to the Beit Lahia beach, pointed to three separate craters, each covered in a whitish powder, which he said were fresh, one of which was at the spot where witnesses agree the fatal blast occurred, and the two others separated it from it by about 120 and 250 yards. Mr Garlasco added: "It would be a really ridiculous coincidence if there is active shelling and then suddenly an IED [improvised explosive device] goes off."
The military have admitted firing earlier in the area but now say that the explosion occurred between 4.47 and 5.10pm, when it says firing had stopped. An ambulance driver from the nearby al-Awda hospital, Khaled Abu Sada, said that he first took a call about the emergency at 4.50pm.
The military did not explicitly repeat claims in earlier leaks that Hamas had planted the device or say whether it was a dud shell. It says that shrapnel taken from the bodies of victims being treated in Israeli hospitals was not from a 150mm shell. But Mr Garlasco said that copper-lined shrapnel taken from two injured girls who had been in a car at the time of the blast and from the car itself were consistent with such a shell fired by a M109 howitzer.
Mr Garlasco ruled out the possibility that
Tuesday, June 13, 2006
Un Mondial en Palestine
13 Juin 2006, Ramallah
Un mondial en Palestine…
Ah enfin quelque chose pour se changer les idees; un mondial. La plupart des bars et restau ont mis un ecran geant et les Palestiniens aiment le foot.
En quelques matchs la réalité nous rattrape vite.
Le premier match je suis allée dans un restau. Il etait bien rempli ; grosse ambiance. Pourtant des la fin de la partie, nous sommes mis dehors a la hâte. On nous a expliqué que c’etait pour protester contre le massacre que la plage a Gaza où 7 personnes- dont des enfants- ont été tuées. Les images de la fille pleurant sur son pere ont fait le tour du monde. Le lendemain tout etait fermé à Ramallah. Pour le deuxième match, je suis allée dans le centre culturel du camp de refugies de Deheishe, à Bethlehem. Ambiance tres coffee shop avec des hommes qui fument le narguilé et boivent du thé. Pour le troisieme match, pour voir l’equipe de France, nous sommes allés à Darna, restau chic de Ramallah. La première mi-temps on ne voyait presque rien. L’image était comme brouillée. Le serveur nous informe que c’est à cause des avions de surveillance israéliens que nous entendons survoler Ramallah- c’est assez inhabituel. Bon l’occupation cela va encore mais la ils vont trop loin ! je lance comme boutade.
Nous bougeons ensuite pour le match du Bresil au club orthodoxe grec en plein. En marchant nous sentons comme une ambiance etrange. Je sens qu’il va se passer quelque chose. Une rue est bloquée par un taxi ; on nous dit que quelqu’un a été tué par la police.
Nous continuons notre chemin, en attendant des tirs. Le club orthodoxe est plein, et c’est vraiment une bonne ambiance. Nous sommes un peu serrés et dans le passage, sur des chaises sans table. Quand une devant nous se libere, nous sautons dessus mais bientôt presqque tout le monde est parti. Les coups de feu s’intensifient. Nous decidons d’attendre un peu. Le club arrete l’ecran geant et le son, et ils nous demandent de nous mettre dans le fond, nous sommes ravis : ils remettent le match sur un ecran un peu plus petit. Les tirs s’intensifient vraiment, le bresil marque un but magnifique. Au bout d’un moment ils coupent les lumieres, et baissent le son au maximum. Aux occasions ratées nous devons retenir les « oooooh » et les « aaaaaaah ».
Je commence à calculer pour passer par les petites rues pour rentrer chez moi et suis bien contente que deux amis qui ont prevu de squatter chez moi soient là.
Coup de siflet final au milieu des bruits de mitraillettes. Nous partons. Au coin de la rue, des Palestiniens nous arretent et nous deconseillent de continuer. Il y a des tirs par la nous disent-ils. Que faire ? ils nous conseillent d’attendre un peu et nous expliquent que la Police a tué un chauffeur de taxi qui refusait de s’arreter. Il etait du camp de refugiés de Al Amari, donc ceux du camp sont venus pour s’assurer que tout etait bien fermé. Ils s’en sont pris aux bars et restau. Soudain toute une bande de jeunes arrivent, il s’agit des jeunes du camp, certains armés de barres. Certains tres jeunes. Les Palestiniens avec nous leur parlent. J’essaye de rester calme. Mais non ils finissent par partir.
Nous decidons de partir pour retourner chez moi. Nous croisons des forces de securité. Nous finissons par arriver dans le coin des bars, les degats sont impressionnants. Les vitres ont toutes été brisées. Nous ne nous attardons pas. Je suis encore assez inquiete de passer la vieille ville où il y a souvent des groupes. En effet sur le parking il y a quelques voitures et des jeunes rasemblés. Nous accelerons le pas et j’entends les bruits des chargeurs. Puis un tir. Haussement d’epaules. Je ne peux toujours pas m’en empecher. Mais non pas de casse ; ils faisaient des tests.
J’accelere encore le pas…encore quelques dizaines de metres, oui enfin nous sommes dans ma rue. Les cles dans la serrure, petit soupir de soulagement en rentrant chez moi.
Alors oui les choses vont de plus en plus mal ici. Les tensions sont grandes, les gens sont exaspérés par la situation economique et les dernieres attaques israeliennes a Gaza. Encore aujourd hui 7 civils ont été tués ; dont deux ecoliers et trois aides soignants.
Et dire que la France n’a meme pas ete foutue de gagner !
Bon Mondial.
Un mondial en Palestine…
Ah enfin quelque chose pour se changer les idees; un mondial. La plupart des bars et restau ont mis un ecran geant et les Palestiniens aiment le foot.
En quelques matchs la réalité nous rattrape vite.
Le premier match je suis allée dans un restau. Il etait bien rempli ; grosse ambiance. Pourtant des la fin de la partie, nous sommes mis dehors a la hâte. On nous a expliqué que c’etait pour protester contre le massacre que la plage a Gaza où 7 personnes- dont des enfants- ont été tuées. Les images de la fille pleurant sur son pere ont fait le tour du monde. Le lendemain tout etait fermé à Ramallah. Pour le deuxième match, je suis allée dans le centre culturel du camp de refugies de Deheishe, à Bethlehem. Ambiance tres coffee shop avec des hommes qui fument le narguilé et boivent du thé. Pour le troisieme match, pour voir l’equipe de France, nous sommes allés à Darna, restau chic de Ramallah. La première mi-temps on ne voyait presque rien. L’image était comme brouillée. Le serveur nous informe que c’est à cause des avions de surveillance israéliens que nous entendons survoler Ramallah- c’est assez inhabituel. Bon l’occupation cela va encore mais la ils vont trop loin ! je lance comme boutade.
Nous bougeons ensuite pour le match du Bresil au club orthodoxe grec en plein. En marchant nous sentons comme une ambiance etrange. Je sens qu’il va se passer quelque chose. Une rue est bloquée par un taxi ; on nous dit que quelqu’un a été tué par la police.
Nous continuons notre chemin, en attendant des tirs. Le club orthodoxe est plein, et c’est vraiment une bonne ambiance. Nous sommes un peu serrés et dans le passage, sur des chaises sans table. Quand une devant nous se libere, nous sautons dessus mais bientôt presqque tout le monde est parti. Les coups de feu s’intensifient. Nous decidons d’attendre un peu. Le club arrete l’ecran geant et le son, et ils nous demandent de nous mettre dans le fond, nous sommes ravis : ils remettent le match sur un ecran un peu plus petit. Les tirs s’intensifient vraiment, le bresil marque un but magnifique. Au bout d’un moment ils coupent les lumieres, et baissent le son au maximum. Aux occasions ratées nous devons retenir les « oooooh » et les « aaaaaaah ».
Je commence à calculer pour passer par les petites rues pour rentrer chez moi et suis bien contente que deux amis qui ont prevu de squatter chez moi soient là.
Coup de siflet final au milieu des bruits de mitraillettes. Nous partons. Au coin de la rue, des Palestiniens nous arretent et nous deconseillent de continuer. Il y a des tirs par la nous disent-ils. Que faire ? ils nous conseillent d’attendre un peu et nous expliquent que la Police a tué un chauffeur de taxi qui refusait de s’arreter. Il etait du camp de refugiés de Al Amari, donc ceux du camp sont venus pour s’assurer que tout etait bien fermé. Ils s’en sont pris aux bars et restau. Soudain toute une bande de jeunes arrivent, il s’agit des jeunes du camp, certains armés de barres. Certains tres jeunes. Les Palestiniens avec nous leur parlent. J’essaye de rester calme. Mais non ils finissent par partir.
Nous decidons de partir pour retourner chez moi. Nous croisons des forces de securité. Nous finissons par arriver dans le coin des bars, les degats sont impressionnants. Les vitres ont toutes été brisées. Nous ne nous attardons pas. Je suis encore assez inquiete de passer la vieille ville où il y a souvent des groupes. En effet sur le parking il y a quelques voitures et des jeunes rasemblés. Nous accelerons le pas et j’entends les bruits des chargeurs. Puis un tir. Haussement d’epaules. Je ne peux toujours pas m’en empecher. Mais non pas de casse ; ils faisaient des tests.
J’accelere encore le pas…encore quelques dizaines de metres, oui enfin nous sommes dans ma rue. Les cles dans la serrure, petit soupir de soulagement en rentrant chez moi.
Alors oui les choses vont de plus en plus mal ici. Les tensions sont grandes, les gens sont exaspérés par la situation economique et les dernieres attaques israeliennes a Gaza. Encore aujourd hui 7 civils ont été tués ; dont deux ecoliers et trois aides soignants.
Et dire que la France n’a meme pas ete foutue de gagner !
Bon Mondial.
Monday, June 12, 2006
GAZA'S HELL
US trying to stop Al Jazeera showing footage of Gaza beach massacre
Date: 11 / 06 / 2006 Time: 11:51
Gaza-Ma'an-The Ma'an News Agency has learned from its sources in the Qatari capital, Doha, that the US consulate has called the Al Jazeera Satellite channel and urged them to stop broadcasting the images of Huda Ghalia weeping and crying next to the body of her dead father. Huda's father was killed on Friday in an Israeli shelling aimed at Gazans who were relaxing on a beach in north Gaza.
The images on Al Jazeera show Huda running around the beach in agony, weeping and screaming, while she shouts out for father and other members of her family who perished instantly. She looks like a slaughtered sea gull or a migrant bird on the sands of the Gaza beach - the sand which was already covered with the blood of her father, mother, sisters and brothers, with all the members of her family.
10 year-old Huda went to the beach with her whole of family to see the sea. Her father wanted the children to enjoy the shining sands of the beach and to have a good time because it was the start of their holiday. They had just finished their end-of-year exams so he thought that they deserved to be taken on a trip to the beach.
Huda spent only an hour – such a short time - with her loving father and mother, and the rest of her family, before the Israeli army struck. There were many other families on the beach that day, but after a short time, there was no happiness left. All Huda's happiness had gone with the shattered flesh and blood of her family. She ran on the beach like a little lost bird that does not know how to fly to follow the family.
The Al Jazeera images show her alone on the sand in this huge and wild world. She moves around the bodies in quick darts and jerks – she does not know who to look at or who to hold close to her chest, so she keeps running and throwing the beach sand onto her long hair as she faces the horror all alone. The family that should be there to comfort her and guide her as she grows up lies lifeless on the sand, victims of an Israeli shelling.
The US is ashamed of what Israel has done, but they dare not say that or criticize it , so they are trying stop the world from seeing the footage of the human impact of Israeli atrocities. They are trying to stop the world from seeing the sorrow of an orphaned Palestinian child who is in so much anguish that everyone who sees the images immediately questions the actions of the Israeli army.
The US is contacting the Al Jazeera Channel in an attempt to stop the world from seeing this latest Israeli atrocity against Palestinians and their children. The US should let the world watch these scenes and bear witness to who the victims of violence are, and who the perpetrators of violence are. The world should see these Israeli crimes and feel ashamed that they protect Israel. Why is the US ashamed that Al Jazeera is showing the world what Israel has done? The US should instead be ashamed of, and feel and feel guilt for, its' own role in covering up Israeli atrocities and acts of barbarism against Palestinians since the state of Israel was established in 1948.
Date: 11 / 06 / 2006 Time: 11:51
Gaza-Ma'an-The Ma'an News Agency has learned from its sources in the Qatari capital, Doha, that the US consulate has called the Al Jazeera Satellite channel and urged them to stop broadcasting the images of Huda Ghalia weeping and crying next to the body of her dead father. Huda's father was killed on Friday in an Israeli shelling aimed at Gazans who were relaxing on a beach in north Gaza.
The images on Al Jazeera show Huda running around the beach in agony, weeping and screaming, while she shouts out for father and other members of her family who perished instantly. She looks like a slaughtered sea gull or a migrant bird on the sands of the Gaza beach - the sand which was already covered with the blood of her father, mother, sisters and brothers, with all the members of her family.
10 year-old Huda went to the beach with her whole of family to see the sea. Her father wanted the children to enjoy the shining sands of the beach and to have a good time because it was the start of their holiday. They had just finished their end-of-year exams so he thought that they deserved to be taken on a trip to the beach.
Huda spent only an hour – such a short time - with her loving father and mother, and the rest of her family, before the Israeli army struck. There were many other families on the beach that day, but after a short time, there was no happiness left. All Huda's happiness had gone with the shattered flesh and blood of her family. She ran on the beach like a little lost bird that does not know how to fly to follow the family.
The Al Jazeera images show her alone on the sand in this huge and wild world. She moves around the bodies in quick darts and jerks – she does not know who to look at or who to hold close to her chest, so she keeps running and throwing the beach sand onto her long hair as she faces the horror all alone. The family that should be there to comfort her and guide her as she grows up lies lifeless on the sand, victims of an Israeli shelling.
The US is ashamed of what Israel has done, but they dare not say that or criticize it , so they are trying stop the world from seeing the footage of the human impact of Israeli atrocities. They are trying to stop the world from seeing the sorrow of an orphaned Palestinian child who is in so much anguish that everyone who sees the images immediately questions the actions of the Israeli army.
The US is contacting the Al Jazeera Channel in an attempt to stop the world from seeing this latest Israeli atrocity against Palestinians and their children. The US should let the world watch these scenes and bear witness to who the victims of violence are, and who the perpetrators of violence are. The world should see these Israeli crimes and feel ashamed that they protect Israel. Why is the US ashamed that Al Jazeera is showing the world what Israel has done? The US should instead be ashamed of, and feel and feel guilt for, its' own role in covering up Israeli atrocities and acts of barbarism against Palestinians since the state of Israel was established in 1948.