Chroniques d'une photographe,specialiste des droits humains en Palestine et ailleurs, Chronicles of a French photographer, specialist in human rights, in Palestine and elsewhere
Monday, January 23, 2012
Daily life under occupation: Qalandiya checkpoint / Vie quotidienne sous occupation militaire: checkpoint de Qalandiya, 21.01.2012
(c) Anne Paq/Activestills.org, Qalandiya checkpoint, 21.01.2012
When I saw the queue inside Qalandiya checkpoint, I just turned around. I just could not bear the thought of being stuck between narrow bars, in the cold. Occupation sucks even more when the weather is miserable.
I am privileged, I am a foreigner and I can leave whenever I want. I had also an alternative way to go to Bethlehem through the back road- 80km longer in kilometers but shorter in time.
I remember Qalandiya checkpoint when I first visited Palestine in 2003, it was only a few road blocks. Now a hill had been leveled so that the Israelis can build one of these huge terminal. It just keeps expanding. The Wall on each side was also completed. It has become the main access to Jerusalem from the North of the West Bank. Huge traffic jam is routine. Sellers, including small children, are trying to make a few shekels a day to bring back to their families. Israeli soldiers are almost unseen, they bark from their bullet proof boots or are hidden in military towers.
The place is just an embodiment of the ugliness of the occupation, a place where the occupier wants to assert its authority over the oppressed. In winter, this is even less bearable.
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Quand j'ai vu la file d'attente à l'intérieur de checkpoint de Qalandiya, j'ai juste fait demi-tour après avpir pris quelques photos. Je ne pouvais pas supporter l'idée d'être coincée une nouvelle fois entre les barres étroites, dans le froid. L'occupation est encore plus insupportable quand le temps est misérable.
Je suis privilégiée, je suis un étrangere et je peux partir quand je veux. J'avais aussi une autre façon d'aller à Bethléem par une autre route: 80 km et donc plus longue mais au final plus court en temps.
Je me souviens du checkpoint de Qalandiya la première fois que j'ai visitée la Palestine en 2003, il y avait seulement que quelques blocs de béton. Maintenant une colline a été complêtement nivelée afin que les Israéliens puissent construire un de ces terminaux énorme. Il ne cesse de s'étendre. Le Mur de chaque côté a également été achevé.
Qalandiya est devenu le principal point d'accès à Jérusalem pour tous les Palestiniens du nord de la Cisjordanie. D'énormes embouteillages sont le lot quotidien de milliers de Palestiniens. Des vendeurs, y compris les petits enfants, essayent de se faire quelques shekels par jour pour ramener à leurs familles en passant le long des voitures, esperant que des vitres vont se baisser. Les soldats israéliens sont presque invisibles, ils sont calfeutrés dans leurs cabines à l'epreuve des balles ou sont cachés dans les tours militaires.
L'endroit incarne toute la laideur de l'occupation, un lieu où l'occupant veut affirmer son autorité sur les opprimés. En hiver, cette laideur est encore moins supportable.
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