Chroniques d'une photographe,specialiste des droits humains en Palestine et ailleurs, Chronicles of a French photographer, specialist in human rights, in Palestine and elsewhere
Friday, April 23, 2010
Trees uprooted in Al Walaja/ Massacres d'arbres a Al-Walaja, 22.04.2010
(c) Anne Paq/Activestills.org, Al-Walaja, 22.04.2010.
I was called in the morning on my way to Ramallah with the bad news that the Israeli army has invaded the village of Al-Walaja, and that bulldozers were working full speed deeper inside the village's lands. I could not reach the village before late in the afternoon. I discovered with horror that dunums of the lands had been bulldozed. Many trees were lying around, uprooted. One of the Palestinian owners was walking around aimlessly, obviously still in shock. It feels like visiting a cemetery. I could better understand the route of the Wall that will furthermore annex more lands to the Israeli side that the ones already lost in 1948 and 1967. Walking around in other parts of the village, the landscape was breathtaking, and it was all the more painful to think that soon, that view will be destroyed by the Wall.
J'ai été appelée dans la matinée pendant que je me rendais a Ramallah pour etre prevenue que l'armée israélienne avait envahi le village de Al-Walaja, et que les bulldozers etaient en train de travailler à plein régime plus à l'intérieur des terres du village. Je n'ai pas pu arriver au village avant la fin de l'après-midi. J'ai alors découvert avec horreur que des hectares de terres avaient été rasées au bulldozer. Beaucoup d'arbres etaient etendus par terre, déracinés. Un des propriétaires palestiniens se promenait sans but, de toute évidence encore sous le choc. Javais l'impression de visiter un cimetière.
En me promenant, j'ai pu un peu mieux comprendre l'itinéraire du mur qui va annexer encore plus de terres du village du côté israélien, en plus de celles déjà perdues en 1948 et 1967. En faisant le tour du village, le paysage était à couper le souffle, et il était d'autant plus triste de penser que bientôt, ce point de vue sera complement détruit par le mur.
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