Chroniques d'une photographe,specialiste des droits humains en Palestine et ailleurs, Chronicles of a French photographer, specialist in human rights, in Palestine and elsewhere
Wednesday, October 24, 2012
Olives harvest still continue / La récolte des olives continue, Kfer Qalil, near Nablus, 23.10.2012
(c) Anne Paq/Activestills.org, Kfer Qalil, near Nablus, 23.10.2012
The olive harvest continues despite the violence. A few days ago Palestinians and international supporters were attacked while picking up olives near the settlement of Tel Rumeida in Hebron.
I joined a group of enthusiastic Palestinian youth who have a truck going around Nablus, supporting Palestinian farmers. They go to villages and join Palestinians picking olives, especially in dangerous areas, close to settlements.
We joined a Palestinian family near Kfer Qalil who have lands close to the settlement of Brasha. The Palestinian family coordinated with the Israeli army, meaning that some Israeli soldiers were present in the field to avoid clashes with settlers who often attack Palestinians. However the Israeli army in case of "coordination" usually only gives just 3 to 4 days for the Palestinians to harvest their lands which is often not enough. The Israeli soldiers stayed at a distance while we were working on the trees, until we moved closer to the edge of the field and demanded to go down near a spring which has been confiscated by the settlers. In that location, the Palestinian family has 5 trees that they did not have time to pick up. The Israeli soldiers refused to let the Palestinian family and activists go down. We asked of the settlers were allowed in this area, and the answer was yes.When we asked him if he did not mind supporting apartheid (what else to call it when people are not allowed in a place according to the facts if they are settlers or not?), he said that the "demonstration" is over.
---------Français-----------------------------------------------------------------------------------------------------
La récolte des olives se poursuit en dépit des attaques des colons et des restrictions imposées par l'armée israélienne. Il y a quelques jours des Palestiniens et sympathisants internationaux ont été attaqués alors qu'ils ramassaient les olives près de la colonie de Tel Rumeida à Hébron.
J'ai rejoint un groupe de jeunes palestiniens enthousiastes qui ont un camion qui circulet autour de Naplouse pour soutenir les agriculteurs palestiniens. Ils vont dans plusieurs villages et rejoignent des familles pour la cueillette, en particulier dans les zones dangereuses, à proximité de colonies.
Nous avons rejoint une famille palestinienne près de Kfer Qalil qui ont des terres près de la colonie de Brasha. La famille palestinienne avait arrangé une "coordination" avec l'armée israélienne, ce qui signifie que certains soldats israéliens étaient présents pour éviter les affrontements avec les colons qui attaquent souvent les Palestiniens.
Cependant l'armée israélienne en cas de «coordination» ne donne habituellement seulement que 3 à 4 jours pour les Palestiniens pour récolter leurs terres, ce qui est souvent insuffisant.
Les soldats israéliens sont restés à distance pendant que nous travaillions sur les arbres, jusqu'à ce que nous nous sommes rapprochés du bord du champ et avons demandé de descendre près de la source qui a été confisquée par les colons .La famille palestinienne a 5 arbres près de la source qu'elles n'a pas le temps de récolter. Les soldats israéliens ont refusé de donner la permission à la famille palestinienne et volontaires de se rendre près de la source, alors que pour récolter 5 arbres nous n'aurions eu besoin que de quelques heures . Nous avons demandé si les colons étaient eux autorisés dans cette zone, et la réponse a été positive.Quand nous avons demandé au soldat si cela ne le dérangeait pas de soutenir l'apartheid (comment appeler autrement un régime selon lequel des personnes ne sont pas autorisées dans un endroit en fonction de leur statut: colon ou pas?), il a coupé court à la conversation qui le mettait de plus en plus mal à l'aise en disant que la "manifestation" était terminée.
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