Chroniques d'une photographe,specialiste des droits humains en Palestine et ailleurs, Chronicles of a French photographer, specialist in human rights, in Palestine and elsewhere
Sunday, November 26, 2006
grooving ramallah
(c) Anne Paq/tourbillonphoto.com
Concert of G-Town; the first rap band of East Jerusalem and DAM, Thursday 23 November 2006, Ramallah.
Friday, November 24, 2006
just another boy
"In another incident, 10-year old Abdulaziz Suleiman was shot dead by three bullets from an Israeli sniper in Beit Lahiya on Friday morning."
only two lines, and it is from a Palestinian media source Maan news..
only two lines because there are so many cases everyday in Gaza that we cannot keep up with the news. we do not think about it, about what it meant. think for two seconds: a Palestinian boy -10 years old killed in cold blood by a sniper..in total impunity.
imagine what will happen if a 10 year-old Israeli boy was killed by a qassam? it will be on first page of all the media, and not only in Israel.
the killings continue but Palestinian lives and death do not seem to count anymore.
only two lines, and it is from a Palestinian media source Maan news..
only two lines because there are so many cases everyday in Gaza that we cannot keep up with the news. we do not think about it, about what it meant. think for two seconds: a Palestinian boy -10 years old killed in cold blood by a sniper..in total impunity.
imagine what will happen if a 10 year-old Israeli boy was killed by a qassam? it will be on first page of all the media, and not only in Israel.
the killings continue but Palestinian lives and death do not seem to count anymore.
Monday, November 20, 2006
demonstration in Qalandia against what happened in Beit Hanoun (3)
(c) Anne Paq/tourbillonphoto.com
Qalandia checkpoint, 19 Novembre 2006
Manifestation contre le massacre perpetué par l'armée israelienne a Beit Hanoun où une majorité de femmes et d'enfants ont été tués.
La manifestation pacifique n'a pas reuni grand monde. quelques personnes au plus faisant face a une dizaine de soldats qui n'ont guere apprecié de se faire asperger de peinture rouge...ils ont alors chargé et mis à terre quelques manifestants. Ils ont ensuite lancé une sound bomb en plein milieu des manifestants ce qui a blessé legerement un activiste.
Lorsque j'ai demandé à un soldat son opinion sur ce qui s"est passé à Gaza, il s'est contenté de me repondre "ce n'est pas mon probleme". Une reponse typique, je fais partie de l'armée mais je ne suis pas responsable de ce que l'armée fait. personne ne semble etre jamais responsable...
Et à Gaza l'offensive militaire continue. Hier encore un homme de 75 ans est décédé des suites de ses blessures. Cette nuit, dans un mouvement sans precedent, des centaines de Palestiniens se sont courageusement massés dans une maison d'un militant afin d'eviter un bombardement. un autre signe que les Palestiniens ne sont pas prets d'abdiquer.
Gaza continue d'etre assailli et tué a petit feu mais surement...en face de nos yeux.
alors que je veux fnir ce message je verifie les nouvelles: l'armée israelienne est de retour à Beit Hanoun. le pire est encore a venir.
ENGLISH
Demonstration at Qalandia checkpoint against the massacre in Beit Hanoun perpetuated by the Israeli army which continued to kill civilians in total impunity.
The non-violent demonstration only gathered a few people, a few internationals; Israelis and Palestinians eager to say their horror about what happened in Gaza.
They faced around 10 soldiers. One of them did not appreciate that a demontrator tried to put red paint on his uniform and he started with the other soldiers to charge and violently charged the demonstrators. Some of them fell on the floor. then the demonstrators went further away; and the soldiers threw sound bombs in the middle of the small crowed which resulted in a minor injury. the demonstrators were clearly non-violent and non-threatening.
I asked one of the soldiers what he thinks about what happened to Gaza. He just gave me a so much typical non-answer: " this is not my problem". typical; I am part of the army but i am in no way responsible about what the army does. Nobody seems to be ever responsible. But; in Gaza, even after the Beit Hanoun massacre during which a majority of children and women were killed, the military operations continue. Yesterday a 75-year old man died following his injuries.
Last night in an unprecedent move, hundreds of Palestitinians gathered in a house of a militant to prevent an Israeli bombing. Another sign that the Palestinians are not about to give up.
Gaza continues to be killed, slowly but surely...in front of our eyes.
I just checked the news before sending the message. It is announced that this Monday morning the Israeli army is back to Beit Hanoun...the worse is still about to come.
Sunday, November 12, 2006
Baqua, visit to a refugee camp in Jordan
(c) Anne Paq/tourbillonphoto.com
Baqua'a, Palestinian refugee camp, Jordan.
Baqua'a, le plus grand camp de refugies palestiniens en Jordanie.
100,000 Palestiniens qui s'entassent. tous revent d'un retour, c'est leur droit.
Des gamins qui jouent autour d'une vieille machine a laver.
Des maisons sans vrais toits, des blocs de pierre retiennent les baches ou la tole utilisée.
Des interieurs presques nus, des vetements posees dans une armoire creusees dans les Murs.
Baqua'a, the biggest Palestinian refugee camp in Jordan.
100, 000 Palestinians surviving. everybody is dreaming about return; this is their right.
Kids playing around a used washing mashine.
homes without real roofs. stones all around to retain the plastic.
inside homes there is not much, no cupboard to put the clothes. most houses are not finished because of lack of money.
Dreaming Baqua, visit to a refugee camp in Jordan
(c)Anne Paq/tourbillonphoto.com
"Dreaming Baqua'a", Baqua'a refugee camp, Jordan, november 2006.
Lors de mon sejour en Jordanie, une visite au camp de refugies de Baqu'a. avec 100,000 refugies, il s'agit du plus grand camp de refugies palestiniens en Jordanie. les conditions sont assez horribles dans le camp, sous haute surveillance.
During my stay in Jordan, i had the chance to visit Baqu'a refugee camp; not very far from Amman. With 100? 000 inhabitants it is the biggest in Jordan, and one of the worse. the living conditions are quite dreaful, under very tight control.
Thursday, November 09, 2006
Crime de guerre et massacre a Beit Hanoun
Pour les habitants de Beit Hanoun, Tsahal a tiré "délibérément"
LE MONDE | 09.11.06 | 13h42 • Mis à jour le 09.11.06 | 13h42
BEIT HANOUN ENVOYÉ SPÉCIAL
Il était près de 5 h 30, mercredi 8 novembre. Tout le monde dormait encore dans les faubourgs de Beit Hanoun, cette bourgade palestinienne de 30 000 habitants située dans le nord de la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël. Le premier obus a percé le toit de la maison de la famille Athamana, ne laissant derrière lui que de la ferraille tordue. Il a explosé dans la chambre de trois adolescents, soufflant le balcon et criblant les murs d'éclats.
Pas une trace de sang sur les matelas. Les trois garçons ont été projetés du troisième étage et tués sur le coup. Dans la pièce voisine, une écolière de 13 ans, Khouloud, morte elle aussi, a laissé son cartable prêt pour la journée. De l'autre côté du mur, une femme de 25 ans, sa fille de 2 ans et son bébé de 6 mois n'ont pas survécu à l'explosion. Il ne reste que des débris, des chaussures éparses, et un porte-bébé vide.
Soudain, des cris. Ahjad a perdu deux de ses sept enfants. Il a été blessé à la jambe et revient de l'hôpital. "Mes enfants, mes enfants. Ils ont lancé des missiles sur mes enfants. J'ai tout perdu. Laissez-moi tranquille. Je vais aller tuer Sharon." Tel un somnambule, il parcourt les lieux du désastre en pleurant. Un homme s'emporte contre la presse. "A quoi cela sert d'écrire tout cela ? C'est toujours la même chose, toujours les mêmes tueries. Ça fait trop longtemps que cela dure, que l'on nous massacre et que rien ne change. Il ne nous reste plus que les attentats-suicides."
Le deuxième obus est tombé sur la maison voisine. Le trou est béant au-dessus du balcon. Il n'y a eu que des blessés. Les occupants avaient eu le temps de partir avant la déflagration. Dans la troisième maison, l'obus a touché l'angle du toit et a fait voler en éclats un pan de mur. Tout le monde est sorti, chacun se précipitant pour porter secours aux blessés. C'est alors qu'une autre salve d'obus est tombée. L'un d'eux a frappé la cage d'escalier de la première maison, tuant les fuyards. Un autre a transformé en charpie deux secouristes bénévoles. Des flaques de sang sont encore visibles dans la rue, au milieu des sandales perdues et des murs noircis troués d'éclats.
Combien d'obus sont-ils tombés en moins d'un quart d'heure ? Les habitants donnent le chiffre de treize. Au moins huit impacts ont été relevés. La presque totalité des dix-huit victimes - huit enfants, cinq femmes et cinq hommes - sont mortes dans le premier bâtiment. Les Israéliens l'avaient occupé avant leur retrait, mardi. Il leur permettait de dominer le secteur. Du toit, on voit les traces encore fraîches du passage des blindés et des chars. Omar Athamana ne comprend pas. Ce policier a perdu ses trois frères et deux cousins dans la tragédie. "J'étais avec Abou Mazen (Mahmoud Abbas), avec le Fatah, mais maintenant je ne suis plus avec personne. Je suis un terroriste, je suis un kamikaze. Car ce n'est pas une erreur, ce n'est pas une bavure. On aurait pu l'admettre s'il y avait eu un seul obus, mais pas tous ces tirs."
Le sentiment général est qu'il s'agit d'une punition, car, après six jours d'une opération qui a coûté la vie à cinquante-six Palestiniens, les tirs de roquettes ont repris de plus belle après le départ de Tsahal. Ghazi Ahmad, porte-parole du gouvernement, estime que la tuerie est "délibérée, que ce n'est pas une méprise et qu'en conséquence les attentats-suicides sont un droit légitime".
Chaque interlocuteur fait remarquer les moyens technologiques dont disposent les Israéliens, notamment les drones et le ballon dirigeable qui survole en permanence le secteur. "Ils savent exactement où les obus tombent. Alors, pourquoi les tirs d'artillerie continuent-ils ?", se demande un habitant de Beit Hanoun.
Après six jours de siège, la ville est sinistrée. Les chars ont défoncé les rues, écrasé les voitures, éventré les magasins, couché les pylônes électriques, crevé les conduites d'eau et les égouts. Même le cimetière n'a pas été épargné. De la mosquée vieille de huit siècles, il ne reste que le minaret.
Beit Hanoun croyait pouvoir respirer après l'assaut, mais la foudre s'est abattue de nouveau. A l'hôpital Kamal Adwan de Beit Lahiya, où ont été transportées les victimes, Ramez Athamana est au chevet de son fils de 7 ans, qui vient d'être amputé d'un pied. Il a perdu sa femme, ses deux filles, son père, sa grand-mère, sa belle-soeur, son frère, sa soeur, sa belle-mère. Au total, neuf de ses proches. Dans le lit voisin, une autre de ses belles-soeurs a eu le pied sectionné et l'avant-bras arraché. "Il ne me reste plus que la résistance, les attentats-martyrs", dit-il.
Lorsque Ismaïl Haniyeh, premier ministre, et Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, se présentent dans la chambre, une femme leur demande d'"assumer leurs responsabilités, de s'unir" et de prendre à leur charge les enfants des victimes. Il n'y a pas de larmes, pas de cris. Juste un sentiment d'injustice.
Michel Bôle-Richard
LE MONDE | 09.11.06 | 13h42 • Mis à jour le 09.11.06 | 13h42
BEIT HANOUN ENVOYÉ SPÉCIAL
Il était près de 5 h 30, mercredi 8 novembre. Tout le monde dormait encore dans les faubourgs de Beit Hanoun, cette bourgade palestinienne de 30 000 habitants située dans le nord de la bande de Gaza, près de la frontière avec Israël. Le premier obus a percé le toit de la maison de la famille Athamana, ne laissant derrière lui que de la ferraille tordue. Il a explosé dans la chambre de trois adolescents, soufflant le balcon et criblant les murs d'éclats.
Pas une trace de sang sur les matelas. Les trois garçons ont été projetés du troisième étage et tués sur le coup. Dans la pièce voisine, une écolière de 13 ans, Khouloud, morte elle aussi, a laissé son cartable prêt pour la journée. De l'autre côté du mur, une femme de 25 ans, sa fille de 2 ans et son bébé de 6 mois n'ont pas survécu à l'explosion. Il ne reste que des débris, des chaussures éparses, et un porte-bébé vide.
Soudain, des cris. Ahjad a perdu deux de ses sept enfants. Il a été blessé à la jambe et revient de l'hôpital. "Mes enfants, mes enfants. Ils ont lancé des missiles sur mes enfants. J'ai tout perdu. Laissez-moi tranquille. Je vais aller tuer Sharon." Tel un somnambule, il parcourt les lieux du désastre en pleurant. Un homme s'emporte contre la presse. "A quoi cela sert d'écrire tout cela ? C'est toujours la même chose, toujours les mêmes tueries. Ça fait trop longtemps que cela dure, que l'on nous massacre et que rien ne change. Il ne nous reste plus que les attentats-suicides."
Le deuxième obus est tombé sur la maison voisine. Le trou est béant au-dessus du balcon. Il n'y a eu que des blessés. Les occupants avaient eu le temps de partir avant la déflagration. Dans la troisième maison, l'obus a touché l'angle du toit et a fait voler en éclats un pan de mur. Tout le monde est sorti, chacun se précipitant pour porter secours aux blessés. C'est alors qu'une autre salve d'obus est tombée. L'un d'eux a frappé la cage d'escalier de la première maison, tuant les fuyards. Un autre a transformé en charpie deux secouristes bénévoles. Des flaques de sang sont encore visibles dans la rue, au milieu des sandales perdues et des murs noircis troués d'éclats.
Combien d'obus sont-ils tombés en moins d'un quart d'heure ? Les habitants donnent le chiffre de treize. Au moins huit impacts ont été relevés. La presque totalité des dix-huit victimes - huit enfants, cinq femmes et cinq hommes - sont mortes dans le premier bâtiment. Les Israéliens l'avaient occupé avant leur retrait, mardi. Il leur permettait de dominer le secteur. Du toit, on voit les traces encore fraîches du passage des blindés et des chars. Omar Athamana ne comprend pas. Ce policier a perdu ses trois frères et deux cousins dans la tragédie. "J'étais avec Abou Mazen (Mahmoud Abbas), avec le Fatah, mais maintenant je ne suis plus avec personne. Je suis un terroriste, je suis un kamikaze. Car ce n'est pas une erreur, ce n'est pas une bavure. On aurait pu l'admettre s'il y avait eu un seul obus, mais pas tous ces tirs."
Le sentiment général est qu'il s'agit d'une punition, car, après six jours d'une opération qui a coûté la vie à cinquante-six Palestiniens, les tirs de roquettes ont repris de plus belle après le départ de Tsahal. Ghazi Ahmad, porte-parole du gouvernement, estime que la tuerie est "délibérée, que ce n'est pas une méprise et qu'en conséquence les attentats-suicides sont un droit légitime".
Chaque interlocuteur fait remarquer les moyens technologiques dont disposent les Israéliens, notamment les drones et le ballon dirigeable qui survole en permanence le secteur. "Ils savent exactement où les obus tombent. Alors, pourquoi les tirs d'artillerie continuent-ils ?", se demande un habitant de Beit Hanoun.
Après six jours de siège, la ville est sinistrée. Les chars ont défoncé les rues, écrasé les voitures, éventré les magasins, couché les pylônes électriques, crevé les conduites d'eau et les égouts. Même le cimetière n'a pas été épargné. De la mosquée vieille de huit siècles, il ne reste que le minaret.
Beit Hanoun croyait pouvoir respirer après l'assaut, mais la foudre s'est abattue de nouveau. A l'hôpital Kamal Adwan de Beit Lahiya, où ont été transportées les victimes, Ramez Athamana est au chevet de son fils de 7 ans, qui vient d'être amputé d'un pied. Il a perdu sa femme, ses deux filles, son père, sa grand-mère, sa belle-soeur, son frère, sa soeur, sa belle-mère. Au total, neuf de ses proches. Dans le lit voisin, une autre de ses belles-soeurs a eu le pied sectionné et l'avant-bras arraché. "Il ne me reste plus que la résistance, les attentats-martyrs", dit-il.
Lorsque Ismaïl Haniyeh, premier ministre, et Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, se présentent dans la chambre, une femme leur demande d'"assumer leurs responsabilités, de s'unir" et de prendre à leur charge les enfants des victimes. Il n'y a pas de larmes, pas de cris. Juste un sentiment d'injustice.
Michel Bôle-Richard
nothing can justify what happened/what is happening in Gaza
A cease-fire in Gaza (2)
By Haaretz Editorial
Yesterday, we wrote here that "Israel should declare a complete cease-fire in the Gaza Strip for a predetermined period, during which it will not engage in any violent actions, neither assassinations nor incursions. Simultaneously, it should call on the Palestinians to hold their fire as well."
What we feared has come to pass - and for the Palestinians, even worse: At least 19 Palestinians were killed yesterday during a sustained Israel Defense Forces artillery attack on the town of Beit Hanun. Of these, 11 were members of a single family, including women and children.
No excuse can justify this atrocity. When artillery batteries aim their shells near a residential neighborhood, such a disaster is inevitable, even if it is unintentional.
Advertisement
Anyone who fired shells in the direction of civilian houses knows very well that he is liable to kill indiscriminately with them.
None of Israel's responses to this catastrophe - expressions of regret by the prime minister and defense minister, offers of humanitarian assistance to the wounded, the establishment of an inquiry committee headed by Major General Meir Kalifi, cessation of the shelling and the opening of the Rafah border crossing for a day - can paper over Israel's sole responsibility for this fearsome and senseless killing. Therefore, it is no longer enough to express regret; it is also necessary to draw conclusions.
It has now become conclusively clear that the campaign against the Qassam rocket launchers in Gaza can no longer be entrusted solely to the IDF. The chief of staff, the chief of command, the divisional commander, and the other officers who bear moral and operational responsibility for yesterday's disaster had failed even before this, during Operation Autumn Clouds, which ostensibly ended on Tuesday. That operation sowed only death and destruction, without bringing an end to the Qassam fire. On the contrary, it only increased it.
Yesterday's shelling therefore seems, above all, like an act of revenge by the IDF for the continued Qassam fire.
The prime minister, as the person who bears overall responsibility, must order the IDF to halt the fire on Gaza - immediately, in all cases and with every type of weapon.
If Israel does not want to find itself embroiled soon in a new bloodbath, including suicide bombings in its cities, it must launch a dramatic, unequivocal move, as only such a move might prevent the outbreak of a new intifada. Such a move must begin with a total cease-fire, even a unilateral one, in the context of which Israel will commit itself to total restraint for a predetermined period, even if Qassams continue to fall here and there.
Instead of more and more pointless military operations, which will not lead to anything except to kindling more hatred, we must try a completely different path. Instead of military operations with attractive names, we must immediately embark on a diplomatic operation.
The cannons must be replaced with calls for dialogue, the economic boycott must be replaced with an opening of the taps, and the cruel siege of Gaza must be replaced with a supervised opening of the border crossings.
Only in this way can we perhaps change the dangerous atmosphere that now prevails, and even more so following the bloodbath in Beit Hanun. The responsibility for this rests entirely on the prime minister's shoulders.
By Haaretz Editorial
Yesterday, we wrote here that "Israel should declare a complete cease-fire in the Gaza Strip for a predetermined period, during which it will not engage in any violent actions, neither assassinations nor incursions. Simultaneously, it should call on the Palestinians to hold their fire as well."
What we feared has come to pass - and for the Palestinians, even worse: At least 19 Palestinians were killed yesterday during a sustained Israel Defense Forces artillery attack on the town of Beit Hanun. Of these, 11 were members of a single family, including women and children.
No excuse can justify this atrocity. When artillery batteries aim their shells near a residential neighborhood, such a disaster is inevitable, even if it is unintentional.
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Anyone who fired shells in the direction of civilian houses knows very well that he is liable to kill indiscriminately with them.
None of Israel's responses to this catastrophe - expressions of regret by the prime minister and defense minister, offers of humanitarian assistance to the wounded, the establishment of an inquiry committee headed by Major General Meir Kalifi, cessation of the shelling and the opening of the Rafah border crossing for a day - can paper over Israel's sole responsibility for this fearsome and senseless killing. Therefore, it is no longer enough to express regret; it is also necessary to draw conclusions.
It has now become conclusively clear that the campaign against the Qassam rocket launchers in Gaza can no longer be entrusted solely to the IDF. The chief of staff, the chief of command, the divisional commander, and the other officers who bear moral and operational responsibility for yesterday's disaster had failed even before this, during Operation Autumn Clouds, which ostensibly ended on Tuesday. That operation sowed only death and destruction, without bringing an end to the Qassam fire. On the contrary, it only increased it.
Yesterday's shelling therefore seems, above all, like an act of revenge by the IDF for the continued Qassam fire.
The prime minister, as the person who bears overall responsibility, must order the IDF to halt the fire on Gaza - immediately, in all cases and with every type of weapon.
If Israel does not want to find itself embroiled soon in a new bloodbath, including suicide bombings in its cities, it must launch a dramatic, unequivocal move, as only such a move might prevent the outbreak of a new intifada. Such a move must begin with a total cease-fire, even a unilateral one, in the context of which Israel will commit itself to total restraint for a predetermined period, even if Qassams continue to fall here and there.
Instead of more and more pointless military operations, which will not lead to anything except to kindling more hatred, we must try a completely different path. Instead of military operations with attractive names, we must immediately embark on a diplomatic operation.
The cannons must be replaced with calls for dialogue, the economic boycott must be replaced with an opening of the taps, and the cruel siege of Gaza must be replaced with a supervised opening of the border crossings.
Only in this way can we perhaps change the dangerous atmosphere that now prevails, and even more so following the bloodbath in Beit Hanun. The responsibility for this rests entirely on the prime minister's shoulders.
Tuesday, November 07, 2006
limonata ma nana a Ziryab.
7 novembre, Ramallah.
Aujourd’hui en partant pour un rendez-vous dans un café à deux minutes de chez moi, j’ai regardé mon sac d’appareil photo. Le prendre ou non ?
Je devais prendre mon ordinateur, alors je me suis dit, encore trois sacs pour moi pour aller juste à Zyriab ? bon oublions l’appareil photo pour une fois. Aussitôt je me souviens que chaque fois que je n’ai pas pris mon appareil, quelque chose se passe. La dernière fois c’etait une invasion militaire de Ramallah, j’avais alors couru pour aller récupérer mon appareil.
Une petite hesitation et me voilà partie.
Zyriab est un café tres connu à Ramallah, très agréable avec son ambiance très chaleureuse ; renforcée en hiver par un feu de cheminée. J’aime y prendre une Taybeh, la biere locale ou la limonata ma nana, un jus de citron avec de la menthe. Ils ont aussi le wifi, ce qui est très pratique. Le seul point absolument enervant est qu’ils passent sans cesse la même musique. J’ai d’ailleurs menacée aujourd’hui de me jeter par la fenêttre s’ils ne font pas un effort… mon rendez-vous était avec un autre photographe ; palestinien. Nous échangeons nos images, nos visions et idées. Je suis en train de développer une série de photos appelée « beautiful palestine », son site internet s’appelle www.beautifulpalestine.com.
Je lui explique mon dilemme par rapport à mon appareil photo et lui prédit que peut-être quelque chose va se passer aujourd’hui. Sourires echangés. Le photographe s’en va et je reste pour mon deuxième rendez-vous avec une amie palestinienne. Tout-à-coup des coups de feu, je jette un coup d’œil par la fenêtre, et je vois juste en face de nous un soldat israelien caché derriere un pan de mur, son œil rivé sur son viseur et qui bouge son arme dans toutes les directions. Oups. J’aperçois deux autres soldats mais je recule plus loin de la fenêtre. En intervenant en Ramallah en plein jour c’est une opération assez risquée pour les Israeliens et les soldats ont alors la gachette facile. Je maudis encore le fait de ne pas avoir mon appareil photo. Décidément la prophétie se confirme. Bon que faire ? je vois des pierres volées, et du gaz lacrimogène, encore quelques tirs. Puis rapidement beaucoup de personnes dans la rue, le signe que les soldats ont certainement bougé. Je décide donc de sortir et de chercher mon appareil. Mais le temps de rentrer et de prendre mon kit « invasion militaire » (gilet fluo ; bouteille d’eau, de quoi ecrire) et de ressortir, tout était fini. Je retourne en face de Zyriab, des personnes sont amassées autour d’une voiture dont une des vitres est brisée à l’arrière. Quatre militants ont été «arrêtés » lors de cette operation. Ils étaient assis à un café. On m’a dit qu’ils font partie des brigades de Al-Aqsa. Ils ont surment été donnés par un collaborateur. L’opération a été menée par les forces spéciales israéliennes, des agents habillés en civils, soutenus peu après par des soldats. Et hop, en 5 minutes c’etait bouclé.
Les rues ont l’air tout-à-fait normales. Je retourne à Zyriab et retrouve mon amie palestinienne. « Désolée d’être en retard, tu sais qu’il y avait les soldats ? ». « Non, vraiment ? », me repond-elle. Je commande une bière Taybeh. Ainsi va la vie sous occupation, on ne peut jamais se séparer de son appareil photo.
Aujourd’hui en partant pour un rendez-vous dans un café à deux minutes de chez moi, j’ai regardé mon sac d’appareil photo. Le prendre ou non ?
Je devais prendre mon ordinateur, alors je me suis dit, encore trois sacs pour moi pour aller juste à Zyriab ? bon oublions l’appareil photo pour une fois. Aussitôt je me souviens que chaque fois que je n’ai pas pris mon appareil, quelque chose se passe. La dernière fois c’etait une invasion militaire de Ramallah, j’avais alors couru pour aller récupérer mon appareil.
Une petite hesitation et me voilà partie.
Zyriab est un café tres connu à Ramallah, très agréable avec son ambiance très chaleureuse ; renforcée en hiver par un feu de cheminée. J’aime y prendre une Taybeh, la biere locale ou la limonata ma nana, un jus de citron avec de la menthe. Ils ont aussi le wifi, ce qui est très pratique. Le seul point absolument enervant est qu’ils passent sans cesse la même musique. J’ai d’ailleurs menacée aujourd’hui de me jeter par la fenêttre s’ils ne font pas un effort… mon rendez-vous était avec un autre photographe ; palestinien. Nous échangeons nos images, nos visions et idées. Je suis en train de développer une série de photos appelée « beautiful palestine », son site internet s’appelle www.beautifulpalestine.com.
Je lui explique mon dilemme par rapport à mon appareil photo et lui prédit que peut-être quelque chose va se passer aujourd’hui. Sourires echangés. Le photographe s’en va et je reste pour mon deuxième rendez-vous avec une amie palestinienne. Tout-à-coup des coups de feu, je jette un coup d’œil par la fenêtre, et je vois juste en face de nous un soldat israelien caché derriere un pan de mur, son œil rivé sur son viseur et qui bouge son arme dans toutes les directions. Oups. J’aperçois deux autres soldats mais je recule plus loin de la fenêtre. En intervenant en Ramallah en plein jour c’est une opération assez risquée pour les Israeliens et les soldats ont alors la gachette facile. Je maudis encore le fait de ne pas avoir mon appareil photo. Décidément la prophétie se confirme. Bon que faire ? je vois des pierres volées, et du gaz lacrimogène, encore quelques tirs. Puis rapidement beaucoup de personnes dans la rue, le signe que les soldats ont certainement bougé. Je décide donc de sortir et de chercher mon appareil. Mais le temps de rentrer et de prendre mon kit « invasion militaire » (gilet fluo ; bouteille d’eau, de quoi ecrire) et de ressortir, tout était fini. Je retourne en face de Zyriab, des personnes sont amassées autour d’une voiture dont une des vitres est brisée à l’arrière. Quatre militants ont été «arrêtés » lors de cette operation. Ils étaient assis à un café. On m’a dit qu’ils font partie des brigades de Al-Aqsa. Ils ont surment été donnés par un collaborateur. L’opération a été menée par les forces spéciales israéliennes, des agents habillés en civils, soutenus peu après par des soldats. Et hop, en 5 minutes c’etait bouclé.
Les rues ont l’air tout-à-fait normales. Je retourne à Zyriab et retrouve mon amie palestinienne. « Désolée d’être en retard, tu sais qu’il y avait les soldats ? ». « Non, vraiment ? », me repond-elle. Je commande une bière Taybeh. Ainsi va la vie sous occupation, on ne peut jamais se séparer de son appareil photo.
Monday, November 06, 2006
from Mona from Gaza
Cette fois c est un bus d'ecole qui a été touché par un obus israelien;
un adoloescent de 15 ans est mort, neuf autres ont été blessés et un professeur est grievement blessé...
From the blog:http://fromgaza.blogspot.com
children on their way to school in north Gaza Gaza
Gaza7.30 am -AlAwda Hospital -Jabalia camp
just few lines to let you all know , that nobody is safe in Gaza , while on their way to their school with their school bags , and their teacher on board of small school bus , the van has been attacked by one missile , teacher is seriously injured , 9 at least were ijured , one is killed , medical staff at AlAwda hospital are dealing with the injured , some were reffered to the shifa hospital ,in Gaza city .
all hospitals in the Gaza strip are working under big pressure ,and heavy load , due to the current Israeli operation against Gaza , on top of long period of economical sanctions , that left 70%of the population living on humanitarian aid .medics works under fire and very difficult situation, yesterday 2 medical rescue team men were killed while working , one of our staff in AlAwda hospital was injured the same day , all while on duty .
i have seen some of the shrapnels , that were recovered from the previous day injuries , with clear writing USA USA, the shrapnels seems unusual ,surgeons didnot come across before ,we donot have the time and facilities to investigatte , some experts might find results , any way killing of civilians is ilegal either with knives or internationaly abandended weapons .
my messege to all good American men and women , PLEASE PLEASE MAKE SURE THAT YOUR TAX MONEY ARE NOT USED FOR KILLING INNOCENT CIVILIANS IN GAZA
MOna with love and soliderity
un adoloescent de 15 ans est mort, neuf autres ont été blessés et un professeur est grievement blessé...
From the blog:http://fromgaza.blogspot.com
children on their way to school in north Gaza Gaza
Gaza7.30 am -AlAwda Hospital -Jabalia camp
just few lines to let you all know , that nobody is safe in Gaza , while on their way to their school with their school bags , and their teacher on board of small school bus , the van has been attacked by one missile , teacher is seriously injured , 9 at least were ijured , one is killed , medical staff at AlAwda hospital are dealing with the injured , some were reffered to the shifa hospital ,in Gaza city .
all hospitals in the Gaza strip are working under big pressure ,and heavy load , due to the current Israeli operation against Gaza , on top of long period of economical sanctions , that left 70%of the population living on humanitarian aid .medics works under fire and very difficult situation, yesterday 2 medical rescue team men were killed while working , one of our staff in AlAwda hospital was injured the same day , all while on duty .
i have seen some of the shrapnels , that were recovered from the previous day injuries , with clear writing USA USA, the shrapnels seems unusual ,surgeons didnot come across before ,we donot have the time and facilities to investigatte , some experts might find results , any way killing of civilians is ilegal either with knives or internationaly abandended weapons .
my messege to all good American men and women , PLEASE PLEASE MAKE SURE THAT YOUR TAX MONEY ARE NOT USED FOR KILLING INNOCENT CIVILIANS IN GAZA
MOna with love and soliderity
Sunday, November 05, 2006
Accepter l'inaceptable - avons nous perdu notre conscience?
Je n'ai pas trouvé un editorial dans les journeaux français pour denoncer ce qui se passe à Gaza.
Des civils se font tuer; une ville -beit hanoun- est coupée du monde et assiegée.
une fille de douze ans encore aujourd'hui a été tuée, une femme de 80 ans est aussi decédée aujourd'hui des suites de ses blessures lors d"une operation militaire a Bethlehem il y a quelques jours.
avez vous vu la video des femmes de Gaza qui ont osé sortir de leurs maisons pour aider les militants palestiniens? sur le monde:
http://www.lemonde.fr/
web/video/0,47-0@2-3218,54-830410@51-803567,0.html
la seule façon d'arreter les roquettes (l'excuse donnée par le gouvernement israelien pour justifier l'injustifiable) est d'en finir avec l'occupation et de negocier.
les attaques contre les civils palestiniens ne font qu'empirer la situation, et si encore certains pensent que les Palestiniens vont plier sous le poids des balles et des boycots; la determination de ces vieilles femmes; bravant le danger; demontre toute la stupidité d'une telle pensée.
Avec Liberman au gouvernement; qui a déjà commencé à parler des Arabes en Israel comme un "probleme" et qu'il faudrait une separation (comprenez transfert des populations arabes qui representent 20% de la population israélienne ou autrement dit un nettoyage ethnique) et ce qui se passe à Gaza; Israël tombe le masque et montre son vrai visage, mais tout le monde detourne le regard, y compris les Israeliens qui devraient etre dans la rue à l'heure ou j'ecris ces lignes.
Israël poursuit son opération à Gaza
47 Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne en cinq jours, lors d'une des opérations les plus vastes depuis l'enlèvement d'un soldat israélien le 25 juin
Deux Palestiniens ont été tués dimanche 5 novembre au cours de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, que l'Etat hébreu a promis de poursuivre malgré le nombre croissant de morts et la poursuite des tirs de roquettes.
Au total, 47 Palestiniens, dont au moins 25 combattants, ont été tués par l'armée en cinq jours, lors d'une des opérations militaires les plus vastes depuis l'enlèvement d'un soldat israélien le 25 juin par des groupes armés palestiniens. Plus de 200 personnes ont été blessées.
Deux Palestiniens, un membre armé de la Sécurité nationale et un militant de la branche armée du Hamas, ont été tués par des tirs à Beit Hanoun (nord de la bande de Gaza), localité entièrement réoccupée depuis mercredi, selon une source médicale.
Un troisième Palestinien grièvement blessé samedi soir par des tirs dans la même localité est décédé des suites de ses blessures dimanche. Trois personnes ont été blessées quand l'armée israélienne a dynamité la maison d'un chef des Brigades des Martyrs d'al-Aqsa, groupe armé lié au parti Fatah.
"L'hôpital n'a pas d'électricité et manque d'eau"
Des chars et des bulldozers encerclaient par ailleurs l'hôpital de Beit Hanoun. Des soldats ont menacé par haut-parleur d'ouvrir le feu sur toute personne qui tenterait de sortir ou d'entrer dans l'établissement.
"Les soldats dans les chars nous ont demandé de fermer les entrées de l'hôpital et nous ont ordonné de ne pas bouger, sinon ils ouvriraient le feu", a affirmé le directeur adjoint de l'hôpital, Nasser Radouane. D'après lui, l'hôpital n'a pas d'électricité et manque d'eau pour les blessés et les malades.
Selon des images de la télévision palestinienne à Beit Hanoun, interdite d'entrée aux journalistes, l'armée a procédé dans la soirée de samedi à de nouvelles vagues d'arrestations d'hommes, emmenés dans des camions.
"Réduire les activités terroristes"
"L'opération est limitée dans le temps, mais nous n'avons pas l'intention d'annoncer quand elle prendra fin", a affirmé dimanche le premier ministre israélien Ehoud Olmert. "Nous avons déclaré que nous n'accepterions jamais les tirs de (roquettes) Qassam et que nous prendrions toutes les mesures nécessaires pour réduire les activités terroristes. Nous l'avons fait, nous le faisons et nous continuerons à le faire", a-t-il poursuivi.
Si les tirs de roquettes ont diminué ces derniers mois par rapport au début de l'année, ils n'ont cependant pas cessé. Selon l'armée, plus de 30 de ces engins ont été tirés depuis mercredi. Trois ont été tirés dans la matinée près de Sdérot sans faire de victimes.
Ehoud Olmert a assuré que "la plupart des Palestiniens tués étaient des hommes armés. Malheureusement, les Palestiniens utilisent des civils comme boucliers humains".
"Avec notre opération, Haniyeh est redevenu un héros"
La présidence de l'Union européenne, la Grande-Bretagne et la France ont appelé à la retenue et à épargner les civils, tout en réaffirmant le droit d'Israël "à se défendre". "Nous avons provoqué de lourdes pertes dans les rangs (des groupes armés), y compris parmi des activistes importants. L'armée a mis la main sur des stocks d'armes, l'opération les met sous pression, même s'il est très difficile d'empêcher totalement les tirs de roquettes", a de son côté indiqué le vice-ministre de la Défense Ephraïm Sneh.
Le chef du parti d'opposition de gauche Meretz, Yossi Beilin, a en revanche réclamé l'arrêt immédiat de cette opération qui, selon lui, "ne fait que renforcer la position d'Ismaïl Haniyeh", le premier ministre palestinien du Hamas.
"Haniyeh était très affaibli ces derniers temps (...). Avec notre opération, il est redevenu un héros et concurrence désormais Hassan Nasrallah (le chef du parti chiite libanais Hezbollah), avec toutes sortes de légendes qui courent sur lui grâce à nous", a-t-il estimé.
AFP
Gaza : le CICR déplore la mort de deux volontaires du Croissant-Rouge palestinien dans l’accomplissement de leur mission humanitaire
Genève / Tel Aviv (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) déplore la mort, le 3 novembre dans la bande de Gaza, de deux auxiliaires médicaux du Croissant-Rouge palestinien, et il est profondément bouleversé et attristé par cet événement.
Tous deux sont décédés des blessures subies alors qu’ils accomplissaient leur mission humanitaire vitale durant une opération militaire des forces armées israéliennes.
Le CICR est consterné par le fait que l’obligation de protéger le personnel engagé dans des activités médicales d’urgence n’a pas été respectée. Les personnes concernées et leurs moyens de transport arboraient clairement un emblème distinctif conférant la protection des Conventions de Genève.
Le 3 novembre, peu après 21 heures, les services médicaux d’urgence du Croissant-Rouge palestinien ont répondu à des appels signalant que des personnes avaient été blessées durant des opérations militaires conduites à Beit Lahiya, au sud-ouest de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza. Un certain nombre d’ambulances, dont trois du Croissant-Rouge palestinien, sont arrivées sur les lieux. Les deux auxiliaires médicaux avaient chacun revêtu une veste fluorescente clairement identifiée du Croissant-Rouge palestinien et étaient munis de grandes lampes torches quand ils ont quitté l’ambulance pour accomplir leur devoir humanitaire. La sirène de l’ambulance avait été actionnée et le gyrophare du véhicule était visible de loin. Les auxiliaires médicaux étaient en train d’évacuer un corps lorsque des munitions des forces armées israéliennes ont touché le site. L’un des auxiliaires a été tué sur le coup ; l’autre, gravement blessé, est décédé quelques heures plus tard.
« Cet incident souligne qu’il est urgent d’améliorer, à travers le respect des règles du droit international humanitaire, la protection des équipes médicales opérant dans des zones de conflit, a déclaré Dominik Stillhart, chef de délégation du CICR en Israël et dans les territoires occupés. Ces règles imposent aux parties à un conflit de respecter et de protéger le personnel engagé dans des activités médicales et de faire la distinction entre les objectifs militaires d’une part, et les civils et les biens de caractère civil de l’autre ». Le Croissant-Rouge palestinien est membre du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. En vertu du droit international humanitaire, son personnel et ses moyens de transport médicaux doivent être protégés et respectés en toutes circonstances.
Des civils se font tuer; une ville -beit hanoun- est coupée du monde et assiegée.
une fille de douze ans encore aujourd'hui a été tuée, une femme de 80 ans est aussi decédée aujourd'hui des suites de ses blessures lors d"une operation militaire a Bethlehem il y a quelques jours.
avez vous vu la video des femmes de Gaza qui ont osé sortir de leurs maisons pour aider les militants palestiniens? sur le monde:
http://www.lemonde.fr/
web/video/0,47-0@2-3218,54-830410@51-803567,0.html
la seule façon d'arreter les roquettes (l'excuse donnée par le gouvernement israelien pour justifier l'injustifiable) est d'en finir avec l'occupation et de negocier.
les attaques contre les civils palestiniens ne font qu'empirer la situation, et si encore certains pensent que les Palestiniens vont plier sous le poids des balles et des boycots; la determination de ces vieilles femmes; bravant le danger; demontre toute la stupidité d'une telle pensée.
Avec Liberman au gouvernement; qui a déjà commencé à parler des Arabes en Israel comme un "probleme" et qu'il faudrait une separation (comprenez transfert des populations arabes qui representent 20% de la population israélienne ou autrement dit un nettoyage ethnique) et ce qui se passe à Gaza; Israël tombe le masque et montre son vrai visage, mais tout le monde detourne le regard, y compris les Israeliens qui devraient etre dans la rue à l'heure ou j'ecris ces lignes.
Israël poursuit son opération à Gaza
47 Palestiniens ont été tués par l'armée israélienne en cinq jours, lors d'une des opérations les plus vastes depuis l'enlèvement d'un soldat israélien le 25 juin
Deux Palestiniens ont été tués dimanche 5 novembre au cours de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, que l'Etat hébreu a promis de poursuivre malgré le nombre croissant de morts et la poursuite des tirs de roquettes.
Au total, 47 Palestiniens, dont au moins 25 combattants, ont été tués par l'armée en cinq jours, lors d'une des opérations militaires les plus vastes depuis l'enlèvement d'un soldat israélien le 25 juin par des groupes armés palestiniens. Plus de 200 personnes ont été blessées.
Deux Palestiniens, un membre armé de la Sécurité nationale et un militant de la branche armée du Hamas, ont été tués par des tirs à Beit Hanoun (nord de la bande de Gaza), localité entièrement réoccupée depuis mercredi, selon une source médicale.
Un troisième Palestinien grièvement blessé samedi soir par des tirs dans la même localité est décédé des suites de ses blessures dimanche. Trois personnes ont été blessées quand l'armée israélienne a dynamité la maison d'un chef des Brigades des Martyrs d'al-Aqsa, groupe armé lié au parti Fatah.
"L'hôpital n'a pas d'électricité et manque d'eau"
Des chars et des bulldozers encerclaient par ailleurs l'hôpital de Beit Hanoun. Des soldats ont menacé par haut-parleur d'ouvrir le feu sur toute personne qui tenterait de sortir ou d'entrer dans l'établissement.
"Les soldats dans les chars nous ont demandé de fermer les entrées de l'hôpital et nous ont ordonné de ne pas bouger, sinon ils ouvriraient le feu", a affirmé le directeur adjoint de l'hôpital, Nasser Radouane. D'après lui, l'hôpital n'a pas d'électricité et manque d'eau pour les blessés et les malades.
Selon des images de la télévision palestinienne à Beit Hanoun, interdite d'entrée aux journalistes, l'armée a procédé dans la soirée de samedi à de nouvelles vagues d'arrestations d'hommes, emmenés dans des camions.
"Réduire les activités terroristes"
"L'opération est limitée dans le temps, mais nous n'avons pas l'intention d'annoncer quand elle prendra fin", a affirmé dimanche le premier ministre israélien Ehoud Olmert. "Nous avons déclaré que nous n'accepterions jamais les tirs de (roquettes) Qassam et que nous prendrions toutes les mesures nécessaires pour réduire les activités terroristes. Nous l'avons fait, nous le faisons et nous continuerons à le faire", a-t-il poursuivi.
Si les tirs de roquettes ont diminué ces derniers mois par rapport au début de l'année, ils n'ont cependant pas cessé. Selon l'armée, plus de 30 de ces engins ont été tirés depuis mercredi. Trois ont été tirés dans la matinée près de Sdérot sans faire de victimes.
Ehoud Olmert a assuré que "la plupart des Palestiniens tués étaient des hommes armés. Malheureusement, les Palestiniens utilisent des civils comme boucliers humains".
"Avec notre opération, Haniyeh est redevenu un héros"
La présidence de l'Union européenne, la Grande-Bretagne et la France ont appelé à la retenue et à épargner les civils, tout en réaffirmant le droit d'Israël "à se défendre". "Nous avons provoqué de lourdes pertes dans les rangs (des groupes armés), y compris parmi des activistes importants. L'armée a mis la main sur des stocks d'armes, l'opération les met sous pression, même s'il est très difficile d'empêcher totalement les tirs de roquettes", a de son côté indiqué le vice-ministre de la Défense Ephraïm Sneh.
Le chef du parti d'opposition de gauche Meretz, Yossi Beilin, a en revanche réclamé l'arrêt immédiat de cette opération qui, selon lui, "ne fait que renforcer la position d'Ismaïl Haniyeh", le premier ministre palestinien du Hamas.
"Haniyeh était très affaibli ces derniers temps (...). Avec notre opération, il est redevenu un héros et concurrence désormais Hassan Nasrallah (le chef du parti chiite libanais Hezbollah), avec toutes sortes de légendes qui courent sur lui grâce à nous", a-t-il estimé.
AFP
Gaza : le CICR déplore la mort de deux volontaires du Croissant-Rouge palestinien dans l’accomplissement de leur mission humanitaire
Genève / Tel Aviv (CICR) – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) déplore la mort, le 3 novembre dans la bande de Gaza, de deux auxiliaires médicaux du Croissant-Rouge palestinien, et il est profondément bouleversé et attristé par cet événement.
Tous deux sont décédés des blessures subies alors qu’ils accomplissaient leur mission humanitaire vitale durant une opération militaire des forces armées israéliennes.
Le CICR est consterné par le fait que l’obligation de protéger le personnel engagé dans des activités médicales d’urgence n’a pas été respectée. Les personnes concernées et leurs moyens de transport arboraient clairement un emblème distinctif conférant la protection des Conventions de Genève.
Le 3 novembre, peu après 21 heures, les services médicaux d’urgence du Croissant-Rouge palestinien ont répondu à des appels signalant que des personnes avaient été blessées durant des opérations militaires conduites à Beit Lahiya, au sud-ouest de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza. Un certain nombre d’ambulances, dont trois du Croissant-Rouge palestinien, sont arrivées sur les lieux. Les deux auxiliaires médicaux avaient chacun revêtu une veste fluorescente clairement identifiée du Croissant-Rouge palestinien et étaient munis de grandes lampes torches quand ils ont quitté l’ambulance pour accomplir leur devoir humanitaire. La sirène de l’ambulance avait été actionnée et le gyrophare du véhicule était visible de loin. Les auxiliaires médicaux étaient en train d’évacuer un corps lorsque des munitions des forces armées israéliennes ont touché le site. L’un des auxiliaires a été tué sur le coup ; l’autre, gravement blessé, est décédé quelques heures plus tard.
« Cet incident souligne qu’il est urgent d’améliorer, à travers le respect des règles du droit international humanitaire, la protection des équipes médicales opérant dans des zones de conflit, a déclaré Dominik Stillhart, chef de délégation du CICR en Israël et dans les territoires occupés. Ces règles imposent aux parties à un conflit de respecter et de protéger le personnel engagé dans des activités médicales et de faire la distinction entre les objectifs militaires d’une part, et les civils et les biens de caractère civil de l’autre ». Le Croissant-Rouge palestinien est membre du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. En vertu du droit international humanitaire, son personnel et ses moyens de transport médicaux doivent être protégés et respectés en toutes circonstances.
life has lost its meaning; did we lose our conscience?
Listen to Maj. Gen. Stern
By Gideon Levy
A bloodbath is taking place in Beit Hanun, the Israel Defense Forces runs rampant and kills at least 37 people in four days - and Israeli public opinion yawns with indifference. A brigade commander tells his soldiers, who killed 12 people in one day: "You've won 12:0," and the soldiers grin broadly. This is the moral nadir we have reached, following a long slide down a slippery slope: Human life has become cheap.
Proof of this came at the end of the week from the big mouth of Major General Elazar Stern, the head of the IDF Personnel Directorate, who occasionally says true things. "The IDF's excessive sensitivity to human life led to some of the failures in the Lebanon war - and this should not happen," Stern told Channel 7. Stern should be praised for these forthright words: Those who embark with unbearable lightness on a futile war of choice cannot allow themselves the luxury of showing sensitivity for the lives of their soldiers. In war, soldiers not only kill, but are also killed. This should have been stated in advance.
But the general's remarks are also tainted with hypocrisy: Those who over a few months kill more than 1,000 Lebanese and 300 Palestinians for dubious reasons do not have the right to speak about sensitivity to human life. The fact that the public protest against the war did not take off demonstrates that after having lost all sensitivity for the lives of others, we are also gradually losing sensitivity for the lives of our children who are killed in vain. The contempt for human life starts with the lives of Arabs and ends with the lives of Jews.
What a long way we have come since the talk, as hypocritical as it may have been, about "the purity of arms." This concept has been totally deleted from the lexicon. What a long way we have come since the time when we took pride in the fact that, unlike the Arabs, we tried not to kill innocent civilians. And now we have arrived at the shocking reality of the second Lebanon war. For example, the number of people Israel killed is not only almost 10 times higher than the number of people Hezbollah killed, but the number of soldiers Hezbollah killed is three times higher than the number of Israeli civilians they killed, while the number of Lebanese civilians killed by Israel is about three times the number of Hezbollah fighters. So whose arms are purer? A journalist from The Guardian who is currently in Israel was shocked to hear that these figures have not been the subject of public discussion here.
The current stage of the moral decline began with the targeted assassinations in the territories. When they began, there was still an argument over their legality and justness. Who remembers that the assassinations were once limited, declaratively at least, to "ticking bombs"? The High Court of Justice, in its cowardice, has evaded taking a stance on this issue for years, despite the petitions on its doorstep. And the assassination project grew and expanded until it reached monstrous proportions.
In recent months, almost no day has gone by without Palestinians being killed in Gaza. Instead of asking why, we get a prime minister who boasts to the Knesset Foreign Affairs and Defense Committee about "300 terrorists" dead within four months, as if killing in itself were an enormous achievement. This is the lesson from Ehud Olmert, and it is immeasurably more grievous than all his alleged corruption affairs.
No one asked who these fatalities were, whether they all deserved to die, and what benefit Israel derives from this wholesale killing. Beyond the terrifying number of civilians killed, including dozens of women and children, we should also ask whether every armed person in Gaza - and there are tens of thousands of them - deserves the death penalty, without a trial. The day the IDF began the targeted assassinations, our sensitivity to human life was doomed to be erased.
The IDF has been operating in the town of Beit Hanun for several days now. Operation Autumn Clouds is ostensibly intended to target Qassam launchers, but meanwhile it has only brought more Qassams on Sderot - besides the killing, destruction and terror it sows in the heart of the 30,000-resident town. I was at the Beit Hanun home of the Abu Ouda family twice recently. The first time was when a shell destroyed the family's home. The second time was when soldiers killed the father, his son and his daughter, who were innocent of any crime. And this was before Operation Autumn Clouds.
And how is the Israeli press covering Autumn Clouds? In Maariv on Thursday, you needed a magnifying glass to find an offhand reference to the killing of 10 Palestinians in one day; it was the same for Yedioth Ahronoth. The two newspapers with the country's largest circulation demonstrate a disgusting level of dehumanization. The statement by Yedioth Ahronoth's military commentator, Alex Fishman, that one of the operation's goals is drilling the troops for the "big operation," does not stir any protest. That the IDF is embarking on a "training operation" in a dense population center, sowing death and destruction - does this not show a frightening contempt for human life?
The daily killing in Gaza receives scant mention. Futile operations aimed at restoring the IDF's lost honor do not arouse any debate about their aim, morality or chances of succeeding. No one wonders about the extent of Qassam damage versus the extent of the killing and destruction - including the bombing of the power station - in Gaza, where a million and a half people are encaged, impoverished and hungry.
These futile operations will not stop the Qassams, which are aimed at giving us and the rest of the world a painful reminder of the imprisoned and boycotted Gaza residents' distress, which no one would notice if it were not for the Qassams. The way to fight the Qassams is to stop the boycott, sit down at the negotiating table and reach an accord. Otherwise, we will continue to slide and become immune to their loss of life, and soon to our loss of life as well. Listen to Major General Stern.
By Gideon Levy
A bloodbath is taking place in Beit Hanun, the Israel Defense Forces runs rampant and kills at least 37 people in four days - and Israeli public opinion yawns with indifference. A brigade commander tells his soldiers, who killed 12 people in one day: "You've won 12:0," and the soldiers grin broadly. This is the moral nadir we have reached, following a long slide down a slippery slope: Human life has become cheap.
Proof of this came at the end of the week from the big mouth of Major General Elazar Stern, the head of the IDF Personnel Directorate, who occasionally says true things. "The IDF's excessive sensitivity to human life led to some of the failures in the Lebanon war - and this should not happen," Stern told Channel 7. Stern should be praised for these forthright words: Those who embark with unbearable lightness on a futile war of choice cannot allow themselves the luxury of showing sensitivity for the lives of their soldiers. In war, soldiers not only kill, but are also killed. This should have been stated in advance.
But the general's remarks are also tainted with hypocrisy: Those who over a few months kill more than 1,000 Lebanese and 300 Palestinians for dubious reasons do not have the right to speak about sensitivity to human life. The fact that the public protest against the war did not take off demonstrates that after having lost all sensitivity for the lives of others, we are also gradually losing sensitivity for the lives of our children who are killed in vain. The contempt for human life starts with the lives of Arabs and ends with the lives of Jews.
What a long way we have come since the talk, as hypocritical as it may have been, about "the purity of arms." This concept has been totally deleted from the lexicon. What a long way we have come since the time when we took pride in the fact that, unlike the Arabs, we tried not to kill innocent civilians. And now we have arrived at the shocking reality of the second Lebanon war. For example, the number of people Israel killed is not only almost 10 times higher than the number of people Hezbollah killed, but the number of soldiers Hezbollah killed is three times higher than the number of Israeli civilians they killed, while the number of Lebanese civilians killed by Israel is about three times the number of Hezbollah fighters. So whose arms are purer? A journalist from The Guardian who is currently in Israel was shocked to hear that these figures have not been the subject of public discussion here.
The current stage of the moral decline began with the targeted assassinations in the territories. When they began, there was still an argument over their legality and justness. Who remembers that the assassinations were once limited, declaratively at least, to "ticking bombs"? The High Court of Justice, in its cowardice, has evaded taking a stance on this issue for years, despite the petitions on its doorstep. And the assassination project grew and expanded until it reached monstrous proportions.
In recent months, almost no day has gone by without Palestinians being killed in Gaza. Instead of asking why, we get a prime minister who boasts to the Knesset Foreign Affairs and Defense Committee about "300 terrorists" dead within four months, as if killing in itself were an enormous achievement. This is the lesson from Ehud Olmert, and it is immeasurably more grievous than all his alleged corruption affairs.
No one asked who these fatalities were, whether they all deserved to die, and what benefit Israel derives from this wholesale killing. Beyond the terrifying number of civilians killed, including dozens of women and children, we should also ask whether every armed person in Gaza - and there are tens of thousands of them - deserves the death penalty, without a trial. The day the IDF began the targeted assassinations, our sensitivity to human life was doomed to be erased.
The IDF has been operating in the town of Beit Hanun for several days now. Operation Autumn Clouds is ostensibly intended to target Qassam launchers, but meanwhile it has only brought more Qassams on Sderot - besides the killing, destruction and terror it sows in the heart of the 30,000-resident town. I was at the Beit Hanun home of the Abu Ouda family twice recently. The first time was when a shell destroyed the family's home. The second time was when soldiers killed the father, his son and his daughter, who were innocent of any crime. And this was before Operation Autumn Clouds.
And how is the Israeli press covering Autumn Clouds? In Maariv on Thursday, you needed a magnifying glass to find an offhand reference to the killing of 10 Palestinians in one day; it was the same for Yedioth Ahronoth. The two newspapers with the country's largest circulation demonstrate a disgusting level of dehumanization. The statement by Yedioth Ahronoth's military commentator, Alex Fishman, that one of the operation's goals is drilling the troops for the "big operation," does not stir any protest. That the IDF is embarking on a "training operation" in a dense population center, sowing death and destruction - does this not show a frightening contempt for human life?
The daily killing in Gaza receives scant mention. Futile operations aimed at restoring the IDF's lost honor do not arouse any debate about their aim, morality or chances of succeeding. No one wonders about the extent of Qassam damage versus the extent of the killing and destruction - including the bombing of the power station - in Gaza, where a million and a half people are encaged, impoverished and hungry.
These futile operations will not stop the Qassams, which are aimed at giving us and the rest of the world a painful reminder of the imprisoned and boycotted Gaza residents' distress, which no one would notice if it were not for the Qassams. The way to fight the Qassams is to stop the boycott, sit down at the negotiating table and reach an accord. Otherwise, we will continue to slide and become immune to their loss of life, and soon to our loss of life as well. Listen to Major General Stern.
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