Thursday, October 31, 2013

Protests continue for Afghan asylum seekers / les manif continuent pour les demandeurs d'asile Afghans, Bruxelles, 31.10.2013









(c) Anne Paq/Activestills.org, Brussels, 31.10.2013

Today the energy was a bit low during the demonstration. The Afghan asylum seekers are exhausted after months of demonstrations and constantly changing places. Hundreds are living in dire conditions in an abandoned school, without heating or hot water. They also do not have a kitchen so they cannot eat properly. They have no where to go. Around 50 of them are still in closed center, under threat of being deported to Afghanistan.

Aujourd'hui, l'énergie était plus faible que d'habitude lors de la manifestation. Il faut dire que les demandeurs d'asile afghans sont épuisés après des mois de manifestations, d"incertitude et de  changements de logements. Des centaines vivent  désormais dans des conditions très précaires dans une école abandonnée, sans chauffage ni eau chaude. Ils n'ont pas non plus de cuisine de sorte qu'ils ne peuvent pas manger correctement. Mais ils n'ont nulle part à aller. Environ 50 d'entre eux sont toujours en centre fermé, sous la menace imminente d'être expulsés vers l'Afghanistan.


Saturday, October 26, 2013

Afghan asylum seekers still struggling, living in squats / Les demandeurs d'asile afghans continuent leur lutte, forcer de vivre dans des squats, Brussels, 25.10.2013







 Marwa Mahbub, an Afghan asylum seeker, with her son. Marwa, 26 year-old, mother of two children, flew Afghanistan 5 years ago after her life was threatened by the Talibans because of her community work with women.
 Her demand of asylum was denied three times. 

Marwa Mahbub, une demandeuse d'asile afghane, avec son fils. 
Marwa, âgé de 26 ans, mère de deux enfants, a fui l' Afghanistan il y a 5 ans après que sa vie ait été t menacée par les talibans en raison de son travail communautaire avec les femmes. 
Sa demande d'asile a été refusée trois fois.


(c) Anne Paq/Activestills.org, Brussels; 26.10.2013

For most of this Afghan group composed of hundreds of asylum seekers, this is the 6th place they have been forced to live in the last month. The place has no kitchen or heating. There are no mattresses so they sleep on some blankets on the floors. 

The group has been organizing demonstrations for the last months, demanding to be granted asylum and legal papers in Belgium. During the last demonstration, they faced repression from the Belgian police, and 162 were arrested. They were released the next day, because of the lack of space in the 'closed centers'. Their future is still uncertain. The place they are staying is only temporary. The government does not show any sign of proposing an acceptable solution.

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Pour la plupart de ce groupe afghan composé  de centaines de demandeurs d'asile, c'est le 6ème lieu où ils sont contraints de vivre lors de dernier mois. Le lieu où ils sont actuellement est une ancienne école désaffectée qui ne dispose pas de cuisine ou de chauffage. Il n'y a pas de matelas et ils doivent dormir sur des couvertures à même le sol. Ce ne sont pas des conditions décentes mais c'est au moins un toit.

Le groupe est épuisé après avoir organisé des manifestations lors des derniers mois pour réclamer le droit d'asile et des papiers légaux en Belgique, sans lesquels ils ne peuvent pas trouver de logement ou de travail. Au cours de la dernière manifestation, ils ont subi une répression violente de la part de la police belge, et 162 ont été arrêtés. Ils ont été libérés le lendemain, en raison du manque d'espace dans les «centres fermés». Leur avenir est incertain. L'endroit où ils sont logés n'est que temporaire et le gouvernement ne montre aucun signe de fléchissement de sa position.


Saturday, October 19, 2013

New demonstration for Asylum seekers in Brussels / Nouvelle manifestation de soutien aux demandeurs d'asile, Bruxelles, 19.10.2013





 panneau: "17000 personnes mortes à vos frontières, arrêtez de tuer les réfugiés"

 "closed centers humiliate humanity"
 


 (c) Anne Paq/Activestills.org, Brussels, Belgium, 19.10.2014.


Thousands demonstrate in support of asylum seekers and against the current European migration policies, Brussels, October 19, 2013. The demonstration occurred two weeks after the the shipwreck off the Lampedusa Italian island which left 359 migrants dead. This was the worst immigration tragedy for Italy- and for Europe- in more than a decade.

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Des milliers de personnes ont manifesté en soutien aux demandeurs d'asile et contre les politiques actuelles européennes migratoires, Bruxelles, 19 octobre 2013. La manifestation a eu lieu deux semaines après le naufrage au large de l'île de Lampedusa italien qui a laissé 359 migrants morts. C'est la pire tragédie de l'immigration pour l'Italie, et pour l'Europe,  depuis plus d'une décennie.

Friday, October 18, 2013

Protest against European migration policies / Manifestation contre les politiques européennes en matière de migration





 mock coffin with a picture of Aref, 
killed few days before in Afghanistan after having being forced to go back there

Mock coffin with pictures of the the refugees who drowned in the Lampedusa shipwreck


(c) Anne Paq/Activestills.org, Brussels; 18.10.2013


This morning there was an action protesting the European migration policies in front of the Belgian Office for Foreigners which was sprayed with red paint, Brussels, Belgium, October 18, 2013. The entrance was blocked by activists lying on the ground. 6 activists were arrested and one photographer was taken to the police station. Police pushes back protesters.

Hundreds of Afghan asylum seekers participated to the protest. They carried the mock coffin with pictures of the victims of the migrants who drowned in the Lampedusa shipwreck, and a picture of Aref, an Afghan who was shot dead a few days ago in the region of Kaboul. Aref, a 22 year old; was living in Belgium but was forced in 2013 to go back to Afghanistan after his demand for asylum was rejected four times. He claimed his life was in danger. 
The provisional death toll from an October 3 shipwreck off the Lampedusa Italian island is of 359. Only 155 of the about 545 migrants aboard the vessel, mainly from Eritrea, survived the disaster, the worst immigration tragedy for Italy in more than a decade.


According to the organization UNITED  which has been monitoring the deadly results of the building of 'Fortress Europe' by making a list of the refugees and migrants, who have died in their attempt of entering Europe' or as a result of Europe's immigration policies,  more than 17.306 deaths have been documented up since 1993.

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Ce matin, une action était organisé devant l'Office belge des étrangers pour protester contre les politiques migratoires européennes à Bruxelles, Belgique, le 18 Octobre 2013. L'entrée du batiment a bloquée par des militants couchés sur le sol et a été aspergée de peinture rouge. 6 militants ont été arrêtés et un photographe ont été emmenés au poste de police. La police repousse les manifestants .

Des centaines de demandeurs d'asile afghans participait à la manifestation. Ils ont porté un cercueil symbolique avec des photos des victimes des migrants qui se sont noyés dans le naufrage de Lampedusa , et une photo de Aref, un Afghan de 22 ans qui a été abattu il y a quelques jours dans la région de Kaboul  Aref vivait en Belgique, mais a été contraint en 2013 de retourner en Afghanistan après que sa demande d'asile ait été rejetée quatre fois. Il avait pourtant expliqué que sa vie était en danger.

Le nombre de morts provisoire du naufrage du Octobre au large de l'île italienne de Lampedusa est de 359. Seulement 155 des quelque 545 migrants à bord du navire, principalement de l'Erythrée, ont survécu à la catastrophe, la pire tragédie de l'immigration pour l'Italie depuis plus d'une décennie.

Selon l'organisation UNITED qui fait des recherches les résultats mortels de la construction de la «Forteresse Europe» en compilant une liste des réfugiés et des migrants , qui sont morts dans leur tentative d'entrer dans  "l'Europe forteresse » ou en conséquence de la politique d'immigration de l'Europe , plus de 17.306 décès ont été documentés depuis 1993. .



Friday, October 04, 2013

Afghan asylum seekers continue to demonstrate / les demandeurs d'asile Afghans continuent de manifester, Brussels, 4.10.2013













(c) Anne Paq/Activestills.org, Brussels, 4.10.2013

Hundreds of Afghan asylum seekers, demanding for protection and asylum in Belgium; held a demonstration together with activists and supporters, near the office of the Belgium Prime Minister, Brussels, 4.10.2013. Without papers, they cannot work or find decent housing. They obtained a meeting with representatives of the government but there was no progress in finding a solution. 42 Afghans, who were arrested last week during demonstration, are still in detention in closed centers, despite a decision of the body in Belgium in charge of the litigation for foreigners. Many of these asylum seekers are now in the streets going from temporary shelters to another.

Belgium has been involved in the Afghan conflict for 10 years. They are around 2.7 million Afghans who continue to live in exile and some 450,000 are internally displaced.

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Des centaines de demandeurs d'asile afghans, exigeant la protection et l'asile en Belgique, ont manifesté avec des militants et sympathisants, près du bureau du Premier ministre belge, Bruxelles, 04.10.2013. Sans papiers, ils ne peuvent ni travailler ni trouver un logement décent. Ils ont obtenu une réunion avec des représentants du gouvernement, mais il n'y a pas eu de progrès dans la recherche d'une solution. 42 Afghans, qui ont été arrêtés la semaine dernière lors d'une manifestation, sont toujours en détention dans les centres fermés malgré un avis du Conseil du Contentieux des étrangers:


« Le Conseil du Contentieux des Etrangers a suspendu les arrêtés d'expulsion d'au moins dix des 42 demandeurs d'asile afghans qui avaient été arrêtés la semaine passée lors d'une manifestation à Bruxelles et placés en institution fermée en vue de leur expulsion (...) 

Les arrêts du Conseil du Contentieux des Etrangers indiquent que l'Office des Etrangers a pris ses décisions trop rapidement et n'a pas étudié la situation actuelle en Afghanistan", détaille l'avocat. "La suspension des arrêtés d'expulsion a pour conséquence que les Afghans concernés doivent être libérés, mais l'Office des Etrangers refuserait de procéder à leur libération. Ils sont donc actuellement détenus sans droit ni titre", affirme leur avocat Ivo Flachet (...) "En tant qu'avocats des familles afghanes, nous demandons la libération immédiate de tous les Afghans et la tenue d'un débat sérieux sur la nécessité de protéger ces personnes. Il faut mettre en place un moratoire sur les expulsions vers l'Afghanistan » (diffusé par l'association CREER)



Bon nombre de ces demandeurs d'asile sont maintenant dans les rues allantd'abris temporaires à l'autre.

La Belgique est impliqué dans le conflit afghan depuis 10 ans. Ils sont environ 2,7 millions d'Afghans qui continuent à vivre en exil et quelques 450.000 sont des déplacés internes.


Wednesday, October 02, 2013

Hundreds of Afghan asylum seekers demonstrate in Brussels / Des centaines de demandeurs d'asile afghans manifestent à Bruxelles, 02.10.2013

 Some Afghan families found shelter for three days in a building belonging to the church / des familles afghanes ont trouvé refuge pour 3 jours dans un batiment appartenant à l'Eglise
 Nowhere to go / Nulle part où aller
 

 sign reads: "Afghanistan is still at war. We want a legal stay to work and live with dignity"
 " Free the 42 Afghans arrested and in closed centers"


"I am Afghan!"

(c) Anne Paq/Activestills.org, Brussels; 02.10.2013



"An asylum-seeker is someone who says he or she is a refugee, but whose claim has not yet been definitively evaluated."  United Nations High Commissioner for Refugees (UNHRC)

Hundreds of Afghan asylum seekers have been organizing demonstrations for the last weeks. After the closing of shelters,; they found themselves on the streets, and occupied an empty building from which they were evicted last week. During a demonstration, they were injuries, including children and some 50 people were arrested. See video.
 Now they are scattered in different places, including a gymnasium at the university from which they will have to leave tomorrow. But to go where?

Many of them have been living in Belgium for years, but were denied refugee status. Without papers, they cannot work and live properly and they face forced deportation to a country torn by war. They are around 2.7 million Afghans who continue to live in exile and some 450,000 internally displaced Afghans (UNHCR). Return would mean not only trauma, especially for the children, but also danger.

Belgium has been involved in the conflict in Afghanistan for 10 years.

This is what Amnesty International has to say about the situation in Afghanistan:

"Thousands of civilians continued to suffer from targeted and indiscriminate attacks by armed opposition groups, with international and national security forces also responsible for civilian deaths and injuries. The UN Assistance Mission in Afghanistan (UNAMA) reported more than 2,700 civilians killed and 4,805 injured, the vast majority – 81% – by armed groups. Torture and other ill-treatment were common in detention facilities across the country, despite some government efforts to reduce incidence. Violence and discrimination against women and girls remained rife both institutionally and within wider society. The government sought to introduce tougher controls on the media, prompting an outcry among media workers, who continued to be threatened and detained by the authorities and armed groups. Persistent armed conflict prompted more families to flee their homes, with 459,200 people still displaced within Afghanistan by the conflict. Many lived in informal settlements with inadequate shelter, access to water, health care, and education. Some 2.7 million refugees remained outside the country." (See full report here).

Yesterday hundreds of them demonstrate in the streets, and in front of the Socialist Party office to push for a meeting with the Prime Minister. Another demonstration is scheduled tomorrow.

Their struggle continue, while NATO keeps bombing their country. (see for instance, according to Amnesty international: On 6 June, 18 civilians, including children, were reportedly killed in a NATO airstrike targeting Taliban fighters who had taken shelter in someone’s home during a wedding in Logar province.)


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"Un demandeur d'asile est une personne qui dit être un(e) réfugié(e) mais dont la demande est encore en cours d'examen." Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR)

 Des centaines de demandeurs d'asile afghans ont organisé des manifestations au cours des dernières semaines. Après la fermeture des refuges, ils se sont retrouvés à la rue, et ont occupé un bâtiment vide dont ils ont été expulsés la semaine dernière. Lors d'une manifestation violemment réprimée par la police,  il y a eu de nombreux blessés, dont des enfants et quelque 50 personnes ont été arrêtées. Voir la vidéo.

  Maintenant, ils sont dispersés dans différents endroits, y compris dans un gymnase de l'université (ULB) qu' ils devront quitter demain. Mais pour aller où?

 Beaucoup d'entre eux vivent en Belgique depuis des années, mais se sont vu refuser le statut de réfugiés. Sans papiers, ils ne peuvent pas travailler et vivre dignement et ils sont sous la menace d'une déportation forcée vers un pays déchiré par la guerre. Ils sont environ 2,7 millions d'Afghans qui continuent à vivre en exil et quelques 450.000 Afghans déplacés (HCR). Le retour représenterait non seulement un traumatisme, surtout pour les enfants, mais un danger.


La Belgique a été impliqué dans le conflit en Afghanistan pendant 10 ans.

Voilà ce que Amnesty International a à dire au sujet de la situation en Afghanistan:

"Cette année encore, des milliers de civils ont été victimes d’attaques ciblées ou menées sans discrimination par des groupes armés d’opposition. D’autres ont été tués ou blessés par les forces internationales et afghanes. La Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan (MANUA) a recensé plus de 2 700 civils tués et 4 805 autres blessés au cours de l’année, la très grande majorité d’entre eux – 81 % – par des groupes armés. Le recours à la torture, entre autres formes de mauvais traitements, restait très répandu dans les centres de détention de tout le pays, malgré les efforts déployés par le gouvernement pour réduire cette pratique. Les femmes et les filles continuaient d’être victimes d’une discrimination généralisée et de violences, tant au niveau institutionnel qu’au sein de la société en général. Le gouvernement a tenté de renforcer la surveillance de la presse, ce qui a provoqué un tollé des employés des médias. Ceux-ci ont, cette année encore, été en butte à des menaces et à des arrestations de la part des forces gouvernementales et des groupes armés. La persistance du conflit armé a contraint de nouvelles familles à quitter leur foyer ; le nombre total de personnes déplacées à cause du conflit atteignait 459 200 à la fin de l’année. Beaucoup vivaient dans des habitats précaires, sans accès à l’eau, à un abri suffisant, aux services de santé ni à l’éducation. On recensait à la fin de l’année quelque 2,7 millions d’Afghans réfugiés à l’étranger." (voir le rapport ici)

Hier des centaines d'entre eux ont manifesté dans les rues et devant le bureau du Parti socialiste afin d'obtenir une réunion avec le Premier ministre. Une autre manifestation est prévue demain.

 Leur lutte continue, pendant que les frappes de l'OTAN continuent de tomber sur l'Afghanistan (selon Amnesty par exemple
le 6 juin, 18 civils, dont des enfants, auraient trouvé la mort dans la province du Logar à la suite d’une frappe aérienne de l’OTAN visant des combattants talibans qui s’étaient réfugiés dans une maison où un mariage était célébré.)