Tuesday, January 25, 2011

Dkeika, a Bedouin village threatened of demolition / Dkeika, un village bedouin menacé de disparition, South Hebron, 24.01.2011






(c) Anne Paq/Activestills.org, Dkeika, South Hebron, 24.01,2011

On 24.01.2011, I went far south to visit the Bedouin village of Dkeika almost two weeks after a wave of demolition. On 12.01.2011, the Israeli authorities demolished 9 structures, including 7 homes and 1 classroom for 5th grade. I meant to go earlier, but without a car it was impossible to reach. I took the opportunity of a field assessment visit by some big ngos to go along. Indeed, the village seemed to be located at the end of the world. We drove through the desert and end up with a dirt road. Kids- a group of girls- came rapidly and were very friendly. They showed me around where the demolitions occured. They are directly affected as some of the girls lost their classroom. Since then they have their class outdoors. The next school is 6 kilometers away and we were told that if the school in Dkeika is demolished, basically that means that the girls will not go to school.
The village is isolated, has no running water nor electricity. Most families rely on food aid. How do they bother the Israelis, living in the middle of the desert? Why demolishing a classroom? Now the ngos are starting to talk of "forced population transfer". Looking at Dkeika, it certainly looks like the Israelis do not want this village to continue surviving. What else is the message when they destroy schools?
In the last months, the Bedouins from Al Araqib have seen their village completely demolished 9 times. It is also very well known that 2,000 Bedouins around Male Adumim are also threatened with displacement...is it not showing some kind of pattern? One sure is for sure...the Israeli authorities do not seem to like that the population is spread and would prefer that the Bedouins gather all together in some cities. And killing their lifestyle in the process does not seem to be of a concern.

----------FRANÇAIS---------------------------------------------------------------------

Le 24.01.2011, je suis allée tout au sud de la Cisjordanie pour visiter le village bédouin de Dkeika près de deux semaines après une vague de démolition dans ce village. Je voulais m'y rendre plus tôt, mais sans voiture, c’était impossible. J'ai pris l'opportunité d'une visite d'évaluation sur le terrain par des grandes ONG pour les accompagner. En effet, le village semblait se trouver à la fin du monde. Nous avons roulé à travers le désert et nous fini par un chemin de terre. A notre arrivée,un groupe de filles est venu rapidement. Elles m'ont servi de guides et me montrèrent où les démolitions ont eu lieu.

Elles ont été directement affectées car certaines des filles ont perdu leur salle de classe. Depuis, elles ont leur cours en plein air. L'école la plus proche est a 6 kilomètres et on nous a dit que si l'école de Dkeika etait démolie, ce seront surtoit les filles qui seront privées d’éducation car leurs familles ne les laisseront pas faire le trajet.

Le village est isolé, sans eau courante ni électricité. En quoi ils gênent les Israéliens, alors qu'ils vivent tranquillement au milieu du désert?

Maintenant, les ONG commencent de parler de «transfert forcé de population". En visitant Dkeika et ses décombres, il semble assez clair que les Israéliens ne veulent pas que ce village continue à subsister. Quel autre message doit-on comprendre quand ils détruisent des écoles?

Ces les derniers mois, les Bédouins d'Al Araqib ont aussi vu leur village complètement détruit 9 fois. Il est également très bien connu que 2.000 Bédouins autour de la colonie de Male Adumim sont également menacés de déplacement ... ne peut-on pas percevoir a travers tous ces cas une véritable politique? Ce qui est sûr ...c'est que les autorités israéliennes ne semblent pas vouloir que la population soit dispersée et préfèrerait que les Bédouins se rassemblent. Tuer leur mode de vie dans le processus ne semble pas être un sujet de préoccupation.

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