Other photos: (c) Anne Paq/Activestills.org
Back to the demonstrations after a long 2 month-break. Nabi Saleh still organizes weekly demonstration against the occupation and settlements and face tremendous violence from the Israeli army which is using all kind of tactics to suppress and stop the demonstration.
Tactics start by actually trying to prevent activists to enter the village. This Friday was no different with Israeli soldiers blocking the main entrance of the village and checking all cars and buses.
But in Palestine, there are always ways around. I had to beg the drivers to drive a few more hundreds meters so that I could get off and run off the hill, hoping that the Israeli soldiers would not have the time to see me. The sun was burning and I arrived all exhausted even before the start of the demonstrations. I got updated on my arrival of the latest Israeli military invasions and how during Ramadan, they particularly came to the village just before Iftar- the moment when Palestinians were about to break their fast.
The dozens of demonstrators walked down the road of the village and then took the path down the hill in an attempt to reach the spring of the village which was confiscated by the settlers. The Israeli soldiers soon appeared and blocked the way to the Spring. A few brave women activists who tried to bypass them were immediately arrested. A few children managed to slip through; crossed the road and found themselves a few meters from the entrance of the spring, only to be stopped by a settler and Israeli soldiers. The settler was threatening them, as well as the Israeli soldiers. As of these children represented a big threat to "Israel security". As it became very tensed, Nariman Tamimi, a prominent activist from the village, also crossed the street to be near her daughter and relatives. She refused to leave and was then arrested despite the fact, lets say it again, that she was standing on the lands of her village! Israeli soldiers twisted the arms of the children who were trying to free her from Israeli soldiers. I was up in the hill and could hear their screams, and they ran after the jeep which was taken away Nariman. In total other three women were arrested (2 Palestinians and one Israeli activist) and one American cameraman.
The other demonstrators were pushed up the hill by Israeli soldiers using tear gas. In the village the Israeli soldiers were obviously ready to invade. 5 Israeli jeeps and one water-canon truck were just stationed at the entrance.
They did invade the village in a totally disproportionate way, using live ammunition to disperse the youth and then conducting a house-to-house search for the shebabs. The sight of dozens of Israel soldiers going around a tiny Palestinian village looks somehow unreal. During the search, they threw tear gas and sound bombs at houses for no reason other than terrorizing the population. In one house a brawl erupted and there was actually a physical fight between the Israeli soldiers and the Palestinians. As photographers we could not get really close as some family members of this family were aggressive towards the journalists. A shot was fired then there were screams to bring a car, and an rather old Palestinian man left while shouting at the Israeli soldiers while holding his hand. The information then came out that an Israeli soldier fired a rubber-coated metal bullet at point blank, the Palestinian man lost his finger...all because Israeli soldiers invaded his house and wanted to arrest a bunch of kids who were throwing stones.
There were also some reports than a 92 year-old grandmother was hit by two rubber-coated metal bullets. So today from small kids to elderly and people sitting in their homes, no one in Nabi Saleh was immune from the brutal attacks by the Israeli military army.
During the night the 4 women were released, the American cameraman is still detained.
----Français--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Retour aux manifestations après une longue pause de 2 mois. Nabi
Saleh organise toujours ses manifestations hebdomadaires contre l'occupation
et les colonies et doit faire face à une répression très violente de l'armée israélienne qui
utilise toutes sortes de tactiques pour réprimer et arrêter la résistance.
Ces tactiques commences en essayant d'empêcher les militants d'entrer dans le village. Ce vendredi n'a pas été différent: les soldats israéliens bloquaient l'entrée principale du village et verifiaient toutes les voitures.
Mais en Palestine, il y a toujours des moyens de contourner les obstacles. J'ai dû supplier le conducteur de mon taxi collectif de me conduire à quelques centaines de mètres du barrage militaire afin que je puisse descendre et monter en courant la colline, en espérant que les soldats israéliens n'auraient pas le temps de me voir et de m'appréhender. Le soleil était brûlant et je suis arrivée épuisée avant même le début des manifestations. A mon arrivée, j'ai pu avoir les nouvelles sur les dernieres invasions militaires israéliennes et la manière dont pendant le ramadan, les soldats israéliens arrivaient souvent au village juste avant l'Iftar-le moment où les Palestiniens étaient sur le point de rompre leur jeûne.
Les dizaines de manifestants ont descendu la route du village et ont ensuite pris le chemin des collines, afain de tenter; une nouvelle fois, d'atteindre la source du village qui a été confisqué par les colons. Les soldats israéliens sont vite apparus et ont bloqué le chemin vers la source. Quelques femmes activistes courageuses qui ont tenté de les contourner ont été immédiatement arrêtées. Mais des enfants ont réussi à se faufiler ont travervé la route et se sont retrouvés à quelques mètres de l'entrée de la source avant d'être arrêtés par un colon et des soldats israéliens. Le colon les a menaçé, ainsi que les soldats israéliens. Comme si ces enfants représentaient une grande menace pour la «sécurité d'Israël». Comme la scène devenait de plus en plus tendue; , Nariman Tamimi, une activiste de premier plan du village, a également traversé la route pour être près de sa fille et des autres enfants de sa famille. Lorsqu'elle a refusé de partir, alors qu'elle est le rappelons-nous sur les terres de son village, elle a été arrêtée. Les soldats israéliens ont tordu les bras des enfants qui tentaient de la libérer de l'emprise d'autres soldats. J'étais sur le haut de la colline et pouvais encore entendre leurs cris stridents. Deux filles ont alors couru après la jeep qui a enlevé Nariman. Au total, trois autres femmes ont été arrêtées (2 Palestiniennes et une activiste israélienne) et un cameraman américain.
Les autres manifestants ont été poussés jusqu'en haut de la colline par les soldats israéliens qui ont utilisé des gaz lacrymogènes. Dans le village, d'autres soldats israéliens se tenaient prêts à l'envahir. Pas moins de 5 jeeps israéliennes et un canon à eau étaient stationnés à l'entrée.
Ils ont alors envahi le village d'une manière totalement disproportionnée, en utilisant des balles réelles pour disperser des jeunes, puis en effectuant une fouille de maison en maison pour les shebabs. La vue de dizaines de soldats israéliens qui envahissent un petit village palestinien avec quelque chose d'irréel. Lors de la perquisition, ils ont lancé des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes sur les maisons sans aucune autre raison apparente que de terroriser la population. Dans une maison une bagarre a éclaté et il y avait effectivement un combat physique entre les soldats israéliens et les Palestiniens de la maison. En tant que photographes nous ne pouvions pas vraiment proches car certains membres de cette famille étaient agressifs envers les journalistes. Une détonation a eclaté, et il y eu des cris réclamant une voiture pour un blessé. Un Palestinian plutôt âgé est sorti en criant sur les soldats israéliens en se tenant sa main . L'information a par la suite été divulguée qu'un soldat israélien a tiré une balle en métal recouvert de caoutchouc à bout portant, l'homme palestinien aurait perdu son doigt ... tout cela parce que les soldats israéliens ont envahi sa maison et voulait arrêter une bande de gamins qui lançaient des pierres.
Il a aussi été par la suite rapporté que la grand-mère du martyr Mustafa Tamimi; agée de de 92 ans, a été touchée par deux balles en métal recouvert de caoutchouc. Donc, ce vendredi des petits enfants aux personnes âgées et des gens, en passant par des habitants assis dans leurs maisons, personne à Nabi Saleh n'était à l'abri des attaques brutales de l'armée israélienne militaire.
Pendant la nuit, les 4 femmes ont été libérées, le caméraman américain est quant à lui toujours détenu.
Ces tactiques commences en essayant d'empêcher les militants d'entrer dans le village. Ce vendredi n'a pas été différent: les soldats israéliens bloquaient l'entrée principale du village et verifiaient toutes les voitures.
Mais en Palestine, il y a toujours des moyens de contourner les obstacles. J'ai dû supplier le conducteur de mon taxi collectif de me conduire à quelques centaines de mètres du barrage militaire afin que je puisse descendre et monter en courant la colline, en espérant que les soldats israéliens n'auraient pas le temps de me voir et de m'appréhender. Le soleil était brûlant et je suis arrivée épuisée avant même le début des manifestations. A mon arrivée, j'ai pu avoir les nouvelles sur les dernieres invasions militaires israéliennes et la manière dont pendant le ramadan, les soldats israéliens arrivaient souvent au village juste avant l'Iftar-le moment où les Palestiniens étaient sur le point de rompre leur jeûne.
Les dizaines de manifestants ont descendu la route du village et ont ensuite pris le chemin des collines, afain de tenter; une nouvelle fois, d'atteindre la source du village qui a été confisqué par les colons. Les soldats israéliens sont vite apparus et ont bloqué le chemin vers la source. Quelques femmes activistes courageuses qui ont tenté de les contourner ont été immédiatement arrêtées. Mais des enfants ont réussi à se faufiler ont travervé la route et se sont retrouvés à quelques mètres de l'entrée de la source avant d'être arrêtés par un colon et des soldats israéliens. Le colon les a menaçé, ainsi que les soldats israéliens. Comme si ces enfants représentaient une grande menace pour la «sécurité d'Israël». Comme la scène devenait de plus en plus tendue; , Nariman Tamimi, une activiste de premier plan du village, a également traversé la route pour être près de sa fille et des autres enfants de sa famille. Lorsqu'elle a refusé de partir, alors qu'elle est le rappelons-nous sur les terres de son village, elle a été arrêtée. Les soldats israéliens ont tordu les bras des enfants qui tentaient de la libérer de l'emprise d'autres soldats. J'étais sur le haut de la colline et pouvais encore entendre leurs cris stridents. Deux filles ont alors couru après la jeep qui a enlevé Nariman. Au total, trois autres femmes ont été arrêtées (2 Palestiniennes et une activiste israélienne) et un cameraman américain.
Les autres manifestants ont été poussés jusqu'en haut de la colline par les soldats israéliens qui ont utilisé des gaz lacrymogènes. Dans le village, d'autres soldats israéliens se tenaient prêts à l'envahir. Pas moins de 5 jeeps israéliennes et un canon à eau étaient stationnés à l'entrée.
Ils ont alors envahi le village d'une manière totalement disproportionnée, en utilisant des balles réelles pour disperser des jeunes, puis en effectuant une fouille de maison en maison pour les shebabs. La vue de dizaines de soldats israéliens qui envahissent un petit village palestinien avec quelque chose d'irréel. Lors de la perquisition, ils ont lancé des gaz lacrymogènes et des bombes assourdissantes sur les maisons sans aucune autre raison apparente que de terroriser la population. Dans une maison une bagarre a éclaté et il y avait effectivement un combat physique entre les soldats israéliens et les Palestiniens de la maison. En tant que photographes nous ne pouvions pas vraiment proches car certains membres de cette famille étaient agressifs envers les journalistes. Une détonation a eclaté, et il y eu des cris réclamant une voiture pour un blessé. Un Palestinian plutôt âgé est sorti en criant sur les soldats israéliens en se tenant sa main . L'information a par la suite été divulguée qu'un soldat israélien a tiré une balle en métal recouvert de caoutchouc à bout portant, l'homme palestinien aurait perdu son doigt ... tout cela parce que les soldats israéliens ont envahi sa maison et voulait arrêter une bande de gamins qui lançaient des pierres.
Il a aussi été par la suite rapporté que la grand-mère du martyr Mustafa Tamimi; agée de de 92 ans, a été touchée par deux balles en métal recouvert de caoutchouc. Donc, ce vendredi des petits enfants aux personnes âgées et des gens, en passant par des habitants assis dans leurs maisons, personne à Nabi Saleh n'était à l'abri des attaques brutales de l'armée israélienne militaire.
Pendant la nuit, les 4 femmes ont été libérées, le caméraman américain est quant à lui toujours détenu.
See also video by Bilal Tamimi:
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