(c) Anne Paq/Activestills.org, Beit Hanoun, Gaza Strip, 14.02.2012
Palestinian and international protesters carry posters and shout slogans in support of Khader Adnan during the weekly demonstration into the no-go zone near Erez crossing, Beit Hanoun, Tuesday, February 14, 2012. The no-go zone, an area where Palestinians who entered are at risk of being shot, has been enforced by the Israeli authorities all along the Green Line between Gaza Strip and Israel. The limits are unclear, Palestinians had been routinely shot in an area up to 1,500 meters from the border. The protesters walked until 50 meters from the Israeli Erez crossing, despite the threatening presence of Apache helicopters in the sky.
The demonstration was dedicated to Khader Adnan, a political Palestinian prisoner, who has entered his 59th day of hunger strike to protest his administrative detention.
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Un groupe de manifestants palestiniens et internationaux ont brandis des affiches et crié des slogans en soutien à Khader Adnan pendant la manifestation hebdomadaire dans la "no-go zone" en marchant vers le passage de Erez près de Beit Hanoun, ce mardi 14 février , 2012. La "no-go" zone est une zone imposée par les autorités israéliennes où tout Palestinien qui y pénètre risque d'être pris pour cible. Elle se situe tout au long de la Ligne verte entre la bande de Gaza et Israël. Les limites ne sont pas claires, des Palestiniens ont été pris pour cible d'une manière arbitraire à une distance allant jusqu'à 1500 mètres de la frontière. Les manifestants ont réussi à marcher jusqu'à 50 mètres de Erez, malgré la présence menaçantes d'hélicoptères dans le ciel.
La manifestation était dédiée à Khader Adnan, un prisonnier politique palestinien, qui a atteintson 59e jour de grève de la faim pour protester contre sa détention administrative.
Voir l'article de Adameer:
Khader Adnan dans un état critique alors qu'il continue sa lutte contre les violations israéliennes des droits de l'homme
Par Addameer
13.02.2012 - Aujourd'hui 13 février 2012, la cour d'appel militaire israélienne a rejeté l'appel contre la détention administrative de Khader Adan. La décision du tribunal ordonne le maintien en détention de Khader pour la durée totale de l'ordre de détention administrative de 4 mois, à expiration le 8 mai 2012. La décision prise aujourd'hui fait suite à une audience sans conclusion de la cour d'appel qui a eu lieu le 9 février dans une chambre d'hôpital du Centre médical Zif, à Safad, à cause de son état de santé critique. Khader Adnan est en grève de la faim depuis 58 jours et sa santé continue de se détériorer.
Protestation devant le quartier général de la Croix-Rouge à Gaza le 13 février 2012
Dans la décision de la Cour d'appel confirmant la détention administrative de Khader, le juge Moshe Tirosh a déclaré que selon des informations secrètes, mises à la disposition du juge mais pas à la disposition de Khader ni de ses avocats, la décision de la cour était "équilibrée". Il a également commenté que les informations secrètes confirment que Khader Adnan est un dirigeant politique du parti du Jihad Islamique. Dans sa décision, le juge Tirosh n'a tenu aucun compte des nombreux arguments des avocats de Khader, dont l'absence de preuve que Khader Adnan ait mené des activités justifiant sa détention ; que la détention administrative est utilisée d'une manière arbitraire, et que l'affiliation à un parti politique fait partie du droit à la liberté d'expression, de réunion et d'affiliation politique.
De plus, en réponse à la déclaration de Khader pendant l'audience d'appel du 9 février, au cours de laquelle il a exposé les détails de la torture et des traitements inhumains et dégradants qu'il a subis par les forces de l'occupant israélien depuis son arrestation, le procureur militaire a affirmé que ces allégations étaient exagérées et n'avaient pas eu lieu de la manière décrite par Khader. Commentant l'état de santé de Khader, dont la vie est menacée, le jusge Tirosh a déclaré que seul Khader est à blâmer pour son état de santé dans la mesure où il est le résultat de son choix de poursuivre sa grève de la faim et que son état médical n'influencerait pas la décision de détention administrative.
Samer Sama'n, avocat d'Addameer, a pu voir Khader au Centre médical Zif, à Safad, aujourd'hui. Selon Khader, des forces du service pénitentiaire israélien (SPI) ont mené une fouille totale de sa chambre le 10 février, en dépit du fait que depuis qu'il est dans sa chambre d'hôpital, les forces du SPI ont continué à lui attacher un bras et la jambe opposée à son lit. Khader a également dit qu'hier, 12 février, le personnel du SPI a menacé de lui attacher les quatre membres, pour des raisons qu'il a jugé peu claires.
Des médecins de Médecins pour les Droits de l'Homme-Israël ont été autorisés à lui rendre visite aujourd'hui et à l'examiner. Cet examen n'est que le troisième depuis qu'il a commencé sa grève de la faim. Son état de santé, déjà à un stade où sa vie est menacée, continue de se détériorer et il éprouve des douleurs extrêmes. Pour plus de détails sur son état de santé actuel, se mettre en contact directement avec Médecins pour les Droits de l'Homme.
Addameer condamne la décision prise par le juge Tirosh de la cour d'appel israélienne, en mépris flagrant à la situation médicale de Khader Adnan, en danger de mort. De plus, Addameer proteste contre l'exploitation et la violation flagrante du droit international par la Cour d'appel israélienne pour couvrir sa politique illégale et la catégorisation de tous les partis politiques palestiniens comme partis terroristes, et proteste également contre le fait qu'aucune enquête sérieuse n'ait été entreprise à partir de la relation faite par Khader des tortures, abus et traitements inhumains et dégradants qu'il a subis. Addameer tient Israël pour responsable de la vie de Khader Adnan, dont la santé est entrée dans une phase critique alarmante qui aura maintenant des conséquences irréversibles et pourrait le conduire à la mort à tout moment.
Addameer tient pour responsable la communauté internationale, qui n'a pas agi pour sauver la vie de Khader. Addameer exige que l'Union européenne, les Nations-Unies et le Comité international de la Croix-Rouge interviennent immédiatement auprès d'Israël avant qu'il ne soit trop tard. De plus, Addameer salue tous les efforts de solidarité locaux et internationaux faits au nom de Khader, et exhorte tous les individus à continuer à attirer l'attention sur cette question des plus urgentes.
Addameer Prisoner Support and Human Rights Association
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Website: www.addameer.org
Source : Addameer
Pour gagner une juste cause, il importe d'avoir le soucis d'utiliser le juste mot pour la juste.
ReplyDeleteLa « communauté internationale » est un mythe, elle n'a jamais existé et n'existera jamais
Elle est constituée de qui ? Vous lui écrivez où ?
Addameer ne peut pas exiger ; il faut être puissant pour exiger
Etc.
C'est devant le Capitole , contrôlé par l'AIPAC , ou le plus près possible s'il y a expulsion, que les internationaux solidaires doivent prioritairement manifester. Là est la solution. Pas à Tel Aviv ou Jé rusalem
Faire honte aux parlementaires usaméricains sans qui l'état sioniste ne peut survivre.
Anne, bonjour,
ReplyDeletePouvons-nous utiliser quelques photos de votre site pour notre rassemblement de lundi devant le Quai d'Orsay en solidarité avec Khader Adnan?
Merci de me répondre au plus vite.
Nelly