Tuesday, June 26, 2012

Samba time, Rio, 26.06.2012








(c) Anne Paq/Activestills.org; Por; Rio de Janeiro, Pedra do Sal, 26.06.2012

Monday, June 25, 2012

Elsewhere / Ailleurs











(c) Anne Paq/Activestills.org, Rio, Brazil, June 2012

photo 1: the revolution will not be televised (with the logo of globo) / la revolution ne sera pas télévisée (avec le symbole de la Globo)

Photos 4- 8: Santa Marta Favella

Friday, June 15, 2012

Women action to protest closure of Shudada Street / Action de femmes à Hebron pour protester contre la fermeture de Shuhada Street, Hebron, 13.06.2012








(c) Anne Paq/Activestills.org, Hebron, 13.06.2012


A group of women activists wearing traditional Palestinian dresses walk on Shuhada street as part of an action to protest against the closure of the street to most Palestinians in the West bank city of Hebron, June 13, 2012. The women were stopped after a few meters by the Israeli army and harassed by settlers.  The settlers cursed the activists, and try to block their way but the women kept going until they were violently stopped by the Israeli soldiers. 6 activists were then violently arrested with women being pushed on the floor. Some activists also reported that some settlers assaulted them and broke cameras. The soldiers looked very confused at first to the point that they pushed the Israeli activists to the side allegedly controlled by the Palestinians, an area where Israeli civilians are actually not allowed according to Israeli law.

Shuhada Street, once the main commercial street of Hebron, has been closed to Palestinian cars by the Israeli army since 1994 and since 2001 to most Palestinian pedestrians. Dozens of Palestinian shops were forced to close down due to Israeli military orders and all commercial life ceased to exist affecting hundreds of Palestinians. Many Palestinians, due to the harsh conditions in the Old city, left the area.

According to their own Israeli laws, internationals and Israels can walk in Shuhada Street but the fact that the women were dressed up with traditional Palestinian clothes; and thus making a point that the road should be open to all Palestinians;  was just considered unbearable for the Israeli soldiers and settlers. 

After the action, Israeli soldier searched Palestinian house, and smashed furniture in the house the women activists put the dresses and sealed off the exit door to Shuhada Street.

Some activists raised criticism towards the action, including the fact that Palestinian women were not leading it. But the reality of Hebron is this: on Shuhada street only a few Palestinians with permits can walk on it and the price for Palestinian women if they are caught without permit could be months in jail. To be dressed up with Palestinian traditional clothes was initiated by the Palestinian organizers and aims at symbolically highlight the absurdity of the situation by which anyone but Palestinians could walk freely on this street- which is Palestinian!  Thinking of the bewildered faces of the soldiers and settlers, I think it was definitely worthy.

An honest account by an Israeli activist can be found here.

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Un groupe de femmes activistes portant des robes traditionnelles palestiniennes, ont marché sur la rue Shuhada dans le cadre d'une action pour protester contre la fermeture de la rue pour la plupart des Palestiniens dans la ville d'Hébron, Juin 13, 2012. Les femmes ont été arrêtées après quelques mètres par l'armée israélienne et harcelés par les colons. Les colons ont insulté les militants, et essayé de bloquer leur marche, mais les femmes ont continuer de marcher jusqu'à ce qu'elles soient violemment bloquées par les soldats israéliens. 6 activistes ont ensuite été violemment arrêté, certaines des femmes se sont retrouvées au sol trainées par les soldats. Certains militants ont également signalé que certains colons les ont agressés et ont cassé leur caméras.  

Les soldats avaient l'air très perturbés au premier abord et ne savaient pas trop quoi faire de ce groupe de femmes qui marchaient calmement et qui avaient l'air palestiniennes sans en être. Ils étaient tellement confus qu'il ont poussé les activistes israéliens au-delà du checkpoint dans la zone prétendument contrôlée par les Palestiniens, une zone où des civils israéliens ne sont pas réellement permis selon la loi israélienne!

La rue Shuhada, jadis la principale rue commerçante d'Hébron, est fermée aux voitures palestiniennes par l'armée israélienne depuis 1994 et depuis 2001 pour la plupart des Palestiniens. Des dizaines de magasins palestiniens ont été contraints de fermer par ordres militaires israéliens et toute la vie commerciale a cessé d'exister, ce qui a affecté des centaines de Palestiniens. Beaucoup de Palestiniens, en raison des conditions difficiles dans la vieille ville et notamment à cause des attaques incessantes des colons, ont dû la quitter.

Selon leurs propres lois israéliennes, internationaux et Israeliens peuvent marcher dans la rue Shuhada, mais le fait que les femmes été habillées avec robes traditionnelles palestiniennes (toub), et réclamant ainsi que la route devrait être ouverte à tous les Palestiniens; a été simplement considéré insupportable par les soldats et les colons israéliens.
Après l'action, les soldat israélien ont fouillé la maison palestinienne, et brisé des meubles dans laquelle les femmes activistes ont mis les robes et ont scellé  la porte de la maison qui donne sur la rue Shuhada.
Certains activistes ont soulevé des critiques envers l'action, entre autre le fait que les femmes palestiniennes n'étaient pas celles qui la menaient.

 Mais la réalité de Hébron est la suivante: sur rue Shuhada seulement un petit nombre de Palestiniens titulaires d'un permis peuvent l'emprunter et le prix pour les femmes palestiniennes, si elles étaient prises sans permis, peut 'élever à plusieurs mois en prison.  L'idée d'être habillé avec les vêtements traditionnels palestiniens a été lancé par les organisateurs palestiniens et visait à mettre en évidence symboliquement l'absurdité de la situation par laquelle n'importe qui, sauf les Palestiniens peuvent se promener librement dans cette rue,  qui est palestinienne! En pensant aux visages ahuris des soldats et des colons, je pense que cette action en valait la peine.
Un compte rendu honnête par une militante israélienne peut être trouvé ici.


Saturday, June 09, 2012

Bitter Apricots / Des abricots au gout amer, Al Walaja, 08.06.2012









(c) Al Walaja, 08.06.2012

This was a long trip down to the valley of Al Walaja to reach the lands of the family of Wael Al-Araj to pick up apricots. First we crossed the Separation Wall. There is still a gap, as the Wall is not completed in the area but for how long? Once the Wall will be completed and will encircle Al Walaja, there will be probably no possible access to these lands.

The children and Wael were going very fast down the mountains. They know it obviously by heart. As Wael told us "we grew up here, we know every stone". Before Wael and his family were living down in the valley, but they left in 1980 to be closer to the school and other services. Wael and his family still come almost every day to take care of the lands. Sometimes the Israeli soldiers come to harass them and asked them to leave. All this valley is coveted by the Israeli authorities. On part of it is planned a new settlement which will become a link between Gilo and Har Gilo settlements. On other part is planned a "park" for the enjoyment of the Israelis. What is sure is that the lands will be taken away from their owners, the Palestinians who have been cultivating them for generations and generations. They have the papers, but once the owner died their sons cannot even registered the lands under their name. This is just another way for Israel to disguise land theft with legal excuses, arguing that the Palestinians do not have proof of ownership.

We had a wonderful day down in this valley. The children were playing up in the trees, laughing playing while also working hard. The landscape is stunning. The apricots were delicious but the taste was still a bit bitter, thinking that probably next year or the year after, they will certainly be out of reach for Wael's family.

The court cases concerning the route of the Wall around Al Walaja, Beit Jala and cremisanare still pending, but the bulldozers are working everyday, creating facts on the ground and altering the landscapes forever.

---Français----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Il a faire une belle marche pour atteindre le fond de la vallée d'Al Walaja et les terres de la famille de Wael Al-Araj pour y ramasser les abricots. 
 Nous avons d'abord traversé le Mur de séparation. Il y a toujours une ouverture comme le Mur n'est pas fini dans cette zone, mais pour combien de temps? Une fois que le Mur sera achevé et encerclera Al Walaja, il y n'aura probablement plus d'accès possible à ces terres.

Les enfants et Wael ont dévalé très vite le flanc de la colline. Ils semblent à l'évidence en connaître les moindres recoins. Selon Wael: "nous avons grandi ici, nous connaissons toutes les pierres".  

Avant Wael et sa famille vivaient dans la vallée, mais ils ont dû partir en 1980 pour se rapprocher de l'école et d'autres services de base. Wael et sa famille viennent cependant presque tous les jours sur leurs terres pour en prendre soin. Parfois, les soldats israéliens viennent les harceler et leur  demandent de partir. 

Tout cette vallée est en fait convoitée par les autorités israéliennes. Sur une partie de celle-ci est prévue une nouvelle colonie qui fera le lien entre les colonies déjà existantes de Gilo et Har Gilo. Sur une autre partie est prévue un "parc" pour le plaisir exclusif des Israéliens. Ce qui est sûr, c'est que les terres seront enlevées à leurs propriétaires, les Palestiniens qui les ont cultivées depuis des générations et des générations. Ils ont les papiers, mais une fois que le propriétaire est décédé leurs fils ne peuvent même pas enregistré les terres sous leur nom. Ainsi Israël justifie ces spolations au niveau illégal, en pretextant que les Palestiniens ne peuvent pas prouvés qu'ils en sont les propriétaires.

Nous avons passé une merveilleuse journée dans cette vallée. Les enfants jouaient dans les arbres, et riaient sans cesse tout en travaillant. Le paysage était magnifique. Les abricots étaient délicieux, mais leur  goût était un peu amer, l'amertume de savoir que probablement l'année prochaine ou l'année d'après, ils seront certainement hors de portée pour la famille de Wael.

Les procédures juridiques concernant la route du Mur autour de Al Walaja, Beit Jala et cremisan sont toujours en cours, mais les bulldozers travaillent tous les jours, et créent des faits sur le terrain qui sont en train de modifier les paysages à jamais.


Wednesday, June 06, 2012

A Palestinian is dying for freedom and dignity / Un palestinien est en train de mourir pour la liberté et la dignité


Mahmoud Sarsak est un Palestinien de Gaza, membre de l'equipe nationale palestinienne de football. il a été arrêté à Erez (passage entre Israel et Gaza) en juillet 2009 alors qu'il se rendait en Cisjordanie pour un match. Depuis il est emprisonné depuis sans avoir été inculpé; sans jugement. Sa détention est arbitraire et contraire au droit international.
Il est en grève de la faim depuis 80 jours, son état est critique, et il va mourir surment dans les prochains jours si rien n'est fait pour réclamer sa libération immédiate. Mahmiud a déjà perdu 33% de son poids, et souffre d"étourdissement et de douleurs.
Le silence des médias, de la fédération internationale de football est affligeant.
Mahmoud ne veut pas être le champion de la grève de la faim, il veut pouvoir être libre tout simplement.